Ce mardi 4 avril a eu lieu l’évacuation des déchets ramassés dans le lit et sur les berges du ruisseau de Cougoul lors des travaux de restauration du ruisseau actuellement menés par le SMVVA (voir article).
Les 18 m3 de déchets en tout genre (métaux, plastiques…) et la centaine de pneus accumulés depuis de nombreuses années dans ce ravin situé sous l’ancienne décharge de Vic-le-Comte, ne pouvaient pas être évacués autrement que par hélitreuillage. L’accès à des engins est en effet impossible dans le ravin et au vu également du volume de déchets à évacuer.
Ces déchets vont être triés et éliminés selon les filières adéquates par le SICTOM Issoire Brioude qui a mis à disposition du SMVVA des bennes de tri spécialement pour cette opération.
L’entreprise BEE Paysage en charge des travaux de restauration du ruisseau pour le compte du SMVVA a fait appel à Savoie Hélicoptères pour cette intervention délicate.
Travaux réalisés grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Département du Puy-de-Dôme.
Financement : Agence de l’eau Loire-Bretagne (50%), Département du Puy-de-Dôme (10%), SMVVA (40%).
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a mandaté l’entreprise STE pour réaliser à partir du 3 avril 2023 des travaux de restauration de la végétation rivulaire de la Veyre à Saint-Amant-Tallende.
Sur ce secteur, la Veyre présente en effet une végétation riveraine (appelée « ripisylve »), vieillissante, qui nécessite d’être restaurée sur environ 600 m par des interventions légères : élagage, débroussaillage sélectif…
Des peupliers cultivars* anciennement plantés, arrivés à maturité, menacent aussi de tomber dans la rivière et de créer ainsi des obstacles au bon écoulement des eaux. C’est pourquoi ces peupliers seront abattus, démontés par des grimpeurs-élagueurs car le secteur est risqué. Les travaux consistent également en l’enlèvement de bois morts accumulés dans le lit de la rivière, les « embâcles », qui peuvent s’avérer dangereux en cas de crue.
Les interventions sont sélectives : seuls les arbres risquant de tomber et les bois morts sont enlevés afin de permettre le libre écoulement des eaux.
Il s’agit d’un enjeu important dans un secteur urbanisé à risques. La protection des ouvrages et habitations est primordiale. Le but est donc de prévenir le risque de débordement du cours d’eau et les inondations des propriétés riveraines.
Dans les secteurs non urbanisés, sans enjeu de protection des biens et des personnes, la gestion est différente. Il n’est pas nécessaire de procéder à l’enlèvement du bois mort accumulé dans le lit, sauf si l’embâcle est particulièrement volumineux.
Les interventions du SMVVA sont donc adaptées aux enjeux, avec un souci d’être le moins « interventionniste » possible et avec l’objectif de restaurer les milieux aquatiques, leurs fonctions écologiques et leurs habitats pour la faune aquatique.
Les travaux de restauration de la ripisylve permettent de lui rendre toutes ses fonctions écologiques : maintien des berges, épuration de l’eau, lutte contre le réchauffement de l’eau, abris et ressources alimentaires pour la faune… La présence d’une végétation rivulaire adaptée, c’est-à-dire composée d’essences locales de bord de rivière, diversifiée, et en bon état sanitaire, est un enjeu majeur pour le bon fonctionnement des milieux aquatiques et la qualité de l’eau.
A noter que les travaux se font avec l’accord des propriétaires des parcelles et que le bois est laissé à leur disposition.
Ces travaux sont cofinancés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Département du Puy de Dôme.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Les peupliers cultivars : des arbres inadaptés en bord de rivière. On vous explique pourquoi !
Ces arbres sont sujets à la casse et au basculement en raison de leur réseau racinaire superficiel, de leur port élevé et de leur prise au vent. Ils peuvent ainsi provoquer des effondrements de berge, ou encore, des chablis et des accumulations de bois dans le lit des rivières gênant l’écoulement des eaux. Leur fonction épuratrice est inférieure à celle d’une ripisylve naturelle diversifiée. Leurs feuilles, difficilement dégradables s’accumulent dans le lit et peuvent accentuer son colmatage, phénomène défavorable à la vie aquatique. Leur consommation d’eau est importante. Enfin, les peupliers cultivars concurrencent la ripisylve naturelle.
* Peupliers cultivars = variétés cultivées, obtenues par croisement (hybrides). A ne pas confondre avec le Peuplier noir espèce autochtone naturellement présente en bord de cours d’eau dans notre région, notamment sur la rivière Allier.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Le 27 mars prochain, les premiers travaux de restauration du ruisseau de Cougoul sur la commune de Vic-le-Comte seront lancés, avec pour objectif de protéger ce ruisseau et d’évacuer les nombreux déchets présents dans la rivière et à proximité.
En raison des accès difficiles dans le ravin, un hélitreuillage des déchets sera nécessaire pour les évacuer !
Le ruisseau de Cougoul prend sa source sur la commune d’Yronde et Buron et rejoint le ruisseau de Pignols au niveau du hameau des Pétades sur la commune de Vic-le-Comte, après avoir parcouru près de 6 km. Il n’a jamais fait l’objet de travaux de restauration.
Dans le secteur du ravin de Binet, on observe différentes problématiques :
Pour préserver et restaurer le ruisseau, le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a missionné l’entreprise BEE PAYSAGE pour mener différentes interventions :
La réalisation de ces travaux se fait avec l’accord des propriétaires des parcelles riveraines du ruisseau et en partenariat avec la commune de Vic-le-Comte et le SICTOM Brioude-Issoire qui met notamment à disposition du SMVVA des bennes pour collecter les déchets.
Travaux réalisés grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Département du Puy-de-Dôme.
Coût prévisionnel des travaux : 41 815 € HT – Financement : Agence de l’eau Loire-Bretagne (50%), Département du Puy-de-Dôme (10%), SMVVA (40%).
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Ce projet innovant a pour objectif d'inviter les habitants du territoire à participer au zéro pesticide dans nos communes : au lieu de désherber, semez des fleurs sauvages locales en pieds de murs sur l'espace public
Cette opération permet ainsi de préserver la qualité de l’eau et favorise la biodiversité. Elle est opérationnelle sous pilotage du SMVVA depuis 2017.
L’opération est renouvelée en 2023 avec 21 espèces de plantes sauvages locales produites, leurs graines récoltées, triées et mises en sachets par l'ESAT des Cardamines : nielle des blés, moutarde des champs, sauge des près, matricaire inodore, sainfoin cultivé, trèfle Molinier, jouet du vent, grand coquelicot, buplèvre à feuilles rondes, miroir de Vénus, aigremoine, silène à bouquet, chicorée sauvage, brome des champs, silène visqueux, bleuet des moissons, chardon Marie, millepertuis perforé, origan commun, peucedan d’Alsace et mauve sylvestre.
Dans un souci de préservation de la flore locale, les espèces proposées ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Elles sont adaptées au contexte pédoclimatique local et ne présentent aucun caractère ni invasif, ni trop concurrentiel vis-à-vis de la flore locale. Elles ont été choisies avec l’aide du CBNMC préférentiellement parmi les messicoles et des indigènes ornementales et en veillant à ce qu’elles ne présentent pas de risque de croisement génétique avec la flore endémique. Elles ont des caractéristiques de développement assez couvrantes pour être concurrentielles aux herbes indésirables.
En 2023 c'est encore plus de 6000 sachets individuels qui ont été préparés par l'ESAT* des Cardamines ainsi que 650 sachets de graines en mélanges et des sachets de plus grandes quantités de graines pour les communes et le fleurissement des délaissés.
Ce printemps, les habitants du territoire pourront ainsi semer les graines en pieds de murs, sur l’espace public. Par ce geste, la population favorise la concurrence des herbes indésirables par des fleurs sauvages locales, participe à l’embellissement de l’espace public et limite les besoins d’intervention de désherbage des agents communaux, qui n'ont plus le droit d'utiliser des pesticides, tout en œuvrant en faveur de la biodiversité.
Le projet porte également sur des essais de productions avec la rédaction de fiches d'itinéraires techniques pour la production de ces espèces sauvages, l'accompagnement technique pour la production, le tri et la mise en sachets des graines. Cette partie du projet est réalisée à Yronde et Buron par Pierre Feltz pour le compte du SMVVA.
* ESAT : Etablissement de Service d'Aide par le Travail
Financements :
Cette opération pilote est portée par SMVVA en partenariat avec le CBNMC, FREDON Auvergne Rhône Alpes et la DREAL Auvergne Rhône Alpes. Elle a été financée en 2018 par l’Agence de l’Eau Bretagne, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, le SMVVA et la DREAL Auvergne Rhône Alpes (pour la partie messicoles). La poursuite de l’opération depuis 2019 est financée par le SMVVA et des fonds européens du LEADER GAL VAL d’Allier du Grand Clermont.
Communes concernées par l'étude : Olloix, Saint-Sandoux, St-Saturnin, Ludesse et Montaigut-le-Blanc.
Où est le sable en excès ? D’où provient-il ? Pourquoi s’accumule-t-il ? Quels sont les impacts des apports excessifs de sable et de l’ensablement sur les cours d’eau de ce bassin, notamment sur la Monne qu’ils alimentent ? Telles sont les questions auxquelles essayent de répondre cette étude afin de proposer, le cas échéant, des actions pour réduire les problématiques avérées et/ou leurs impacts. Le diagnostic préalable sera présenté en comité de suivi le 30 mars prochain.
Communes concernées par l'étude : Saulzet-le-Froid et Le Vernet-Ste-Marguerite
On entend par trame bleue la rivière et ses milieux associés, notamment la ripisylve (végétation riveraine) et les zones humides. Un diagnostic a permis de caractériser l’état de cette trame bleue sur la Haute-Monne, appréhender ses fonctionnalités, et d’étudier les activités humaines interférant avec celle-ci (gestion forestière, pratiques agricoles, gestion des étangs…). Le comité de pilotage de l’étude se réunira fin mars pour valider les objectifs de préservation et de restauration de la trame bleue et les pistes d’actions qui, seront ensuite approfondies en plan d’actions.
Communes concernées par l'étude : Saint-Genès-Champanelle, Chanonat et Orcet pour l'Auzon, et Busséol, Chauriat et St-Georges-sur-Allier pour les Assats.
L’étude porte sur 23 plans d’eau (20 sur l’Auzon, dont 3 sur le territoire de Clermont Auvergne Métropole, et 3 sur les Assats).
Outre une caractérisation de ces plans d’eau (description, fonctionnement, usages, gestion…), il s’agit de déterminer leurs impacts éventuels sur l’hydrologie et la qualité de l’eau, afin de proposer, le cas échéant, des actions pour réduire ces impacts.
Des visites des plans d’eau concernés viennent d’avoir lieu avec les différents propriétaires.
Communes concernées par l'étude : Busséol, Saint Georges sur Allier et Mur sur Allier
Afin d’étudier la faisabilité de travaux de restauration de la morphologie des cours d’eau de ce bassin, une étude est actuellement réalisée sur 3 secteurs : l’amont du ruisseau du Moulin à Busséol, celui du Célet en aval de Lignat (St-Georges-sur-Allier) et au niveau de confluence des Assats avec l’Allier (Mur-sur-Allier).
Après l’élaboration de différents scénarios, une phase de concertation est prévue d’ici juin prochain.
Toutes ces études doivent permettre de faire des propositions d’actions pour la seconde phase du Contrat (2024/2026).
A noter que l’étude projet pour la restauration du ruisseau du Pignols dans le village d’Enval (Vic-le-Comte) se poursuit.
D’autres études devraient être prochainement lancées.
La ferme « Le terres d’Amnis » est une exploitation située aux Martres-de-Veyre, à deux pas de l’Allier. Installée sur une parcelle de 1. 2 ha, Julianne Puertas cultive des légumes de saison ; l’exploitation est en cours de conversion en agriculture biologique. En 2022, elle a contacté l’association « Mission Haies » avec pour objectif de planter des haies autour de sa parcelle. Au total, le projet représente 500 mètres de haies, la moitié a été plantée cette année, lors d’une journée de plantation citoyenne, l’autre partie sera plantée en 2023.
Il y avait du monde sur la parcelle ce samedi 4 février : une vingtaine d’adultes et 8 enfants sont venus mettre la main à la pâte : au préalable, le sol avait été ameubli et le paillage déroulé : chacun a pu préparer les plants, les praliner*, puis les planter. Avec tout ce monde, en deux heures c’était fait et tout le monde est reparti ravi.
*technique qui consiste à faire tremper les racines dans un mélange argileux et riche en matière organique, juste avant leur plantation en pleine terre
Pourquoi avez-vous voulu planter des haies ?
« Mon exploitation est située sur un espace très ouvert, très séchant. Au départ, le projet de haie visait à créer un microclimat sur les parcelles, pour adapter l’exploitation au réchauffement climatique. Mais cela a également comme objectif de favoriser les auxiliaires (les oiseaux par exemple) et les insectes pollinisateurs : au lieu d’acheter des bourdons, je préfère planter arbres et arbustes pour les attirer. »
Pour répondre à la demande de Julianne, la technicienne de Mission Haies a donc proposé d’intégrer des essences mellifères comme l’Aubépine, le Prunier domestique, l’Eglantier ou le Noisetier ; tous les plants sont des espèces locales, adaptées au sol et au climat. Il reste à voir la haie grandir pour en voir petit à petit tous les bénéfices.
Le témoignage de Jean-pierre Cadiou, responsable de l’organisation de ces chantiers participatifs.
"Je travaille avec l'association Les Haies du Puy-de-Dôme et la Mission Haies Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre d’une convention de mécénat de compétences de deux ans entre la Manufacture Michelin et ces structures. J’ai rencontré la Mission Haies en participant à un chantier citoyen en 2021 et je me suis tout de suite senti très concerné par les multiples enjeux liés aux haies champêtres. J’apprécie beaucoup l'entraide, la convivialité, l'action collective très concrète des chantiers participatifs, ainsi que la rencontre de personnes qui viennent d’horizons très différents : on plante des arbres et on échange beaucoup!"
Et aussi…
Lundi 6 mars, les enfants de l'école de Saint-Sandoux ont planté une haie en limite de l’école.
Ces projets s’insèrent dans le programme du Contrat territorial des 5 rivières porté par le SMVVA. Ils visent notamment à augmenter la trame bocagère sur le territoire.
Il est ouvert aux agriculteurs pour des projets individuels de plantation, et aux communes, pour des projets collectifs.
Une aide technique, logistique et financière peut être apportée.
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Le samedi 4 février prochain à 13 h 30 a lieu un chantier collectif de plantation de haies chez une agricultrice des Martres-de-Veyre. Un créneau spécial pour les enfants est aussi prévu à 15 heures.
Prévoir une tenue adaptée (bottes, vêtements chauds…) et si possible apporter votre matériel de plantation : plantoir, pelle…
Si vous êtes intéressé(e), les inscriptions se font en ligne au lien suivant : inscriptions
Renseignements auprès des Haies du Puy-de-Dôme : 06 76 07 39 16
Mail : contact@haiesdupuydedome.fr
La présence d’un maillage bocager dense a de nombreux atouts :
Planter des haies est donc un acte gagnant-gagnant pour l’agriculteur et pour l’environnement.
Dans le cadre du Contrat territorial, les agriculteurs intéressés pour planter peuvent bénéficier d’un appui technique et logistique (définition et chiffrage du projet, achat groupé des plants) par la Mission Haies. Des aides financières sont également accordées pour la plantation par le Conseil départemental.
Si vous êtes intéressés par des plantations sur vos parcelles, n’hésitez pas à nous contacter.
Contact : Sylvie Alcouffe, tél : 04 73 39 13 97
Première radio européenne en France, euradio émet depuis la région nantaise, en FM, en DAB+ et sur le web.
Pour l'écouter, cliquez sur l'image ci-dessous.
* Opération est financée par les fonds européens du Leader Gal Val d'Allier.
SMVVA
Syndicat Mixte des Vallées
de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA)
13 rue principale
63450 Saint-Saturnin
04 73 39 04 68
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