Suite à l'actualisation du schéma directeur d’assainissement de la commune d'Aydat, le SMVVA a décidé d’engager des travaux sur le village de Ponteix.
Les travaux ont démarré en mai 2024 et se sont terminés en novembre 2024.
Ces travaux ont permis de mettre en oeuvre la première tranche de la création d'un réseau d'assainissement collectif au village de Ponteix, réseau qui était inexistant jusqu'en 2024.
Ils ont été réalisés par l'entreprise COUDERT, sous maitrise d'ouvrage du SMVVA.
Le Montant total des travaux engagés est de 231 388 € HT.
Le SMVVA a pu bénéficier d'une subvention de 13% (30000€) de la part du Conseil Départemental du Puy de Dôme pour ce projet.
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT – Technicien assainissement : nicolas.beaumont@smvva.fr – 06 30 92 61 94
Suite à un passage caméra indiquant de multiples fissures du collecteur d’assainissement "rue de la Poste" à Corent , le SMVVA a décidé de réaliser une réhabilitation structurante du collecteur.
Les travaux ont démarré en septembre 2024 et ont été réceptionnés en novembre 2024.
Ces travaux réalisés dans une rue étroite en présence de caves, ont permis d’éviter toute infiltration d’eaux usées dans ces dernières.
Ils ont été réalisés par l'entreprise HUGON TP, sous maitrise d'ouvrage du SMVVA.
Ces travaux ont nécessité l’utilisation de méthodes douces car contraints par les réseaux sensibles.
A noter que la municipalité de Corent a réalisé des travaux sur son réseau d'eaux pluviales, conjointement aux opérations du SMVVA.
Le Montant total des travaux engagés est de 58 000 € HT.
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT – Technicien assainissement : nicolas.beaumont@smvva.fr – 06 30 92 61 94
En 2021-2022, le SMVVA avait réalisé une étude sur le potentiel de développement de l’agriculture biologique. Cette étude aboutissait à des propositions d’actions à mettre en œuvre sur le territoire pour développer l’agriculture biologique.
Parmi ces propositions figuraient des actions visant à développer les débouchés permettant de valoriser localement la production biologique, notamment via la restauration collective.
C’est dans ce cadre qu’est proposée cet automne une journée d’échanges pour les producteurs du territoire, biologiques ou non.
Cette journée, ouverte aux producteurs, aura lieu le :
Intervenante : Hélène Cadiou, animatrice conseillère restauration collective à Bio 63.
Inscription : https://forms.gle/EEPJMh3UjM2sybdv5
Le repas sera pris sur place. Nous demanderons à chaque inscrit d'apporter son propre repas ou un plat à partager avec les autres participants.
Toutes les modalités concernant cette rencontre seront rappelées aux inscrits quelques jours avant.
Si vous avez des questions, contactez Hélène Cadiou au 06 99 01 70 99 ou à l'adresse helene.bio63@aurabio.org
Au SMVVA, c'est Sylvie Alcouffe qui accompagne cette opération : 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Le Syndicat Mixte Vallées de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA) vous invite à plonger dans notre nouvelle vidéo sur le Contrat Territorial des 5 Rivières !
Ce contrat, soutenu par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département du Puy-de-Dôme, mobilise plus de 4 millions d’euros pour protéger l’eau et la biodiversité locale jusqu’en 2026 des bassins versants des Assats, de l’Auzon, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Dans la vidéo, découvrez nos actions :
Pour tout renseignement, contactez :
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Depuis sa création en 2012, la zone humide du lac d’Aydat n’a fait l’objet d’aucun entretien (hors bassins), excepté des interventions très ponctuelles*.
Après plusieurs années de libre évolution, il est constaté une modification des chenaux d’écoulement de l’eau. Leurs lits ont tendance à s’enfoncer. Cela entraîne une exondation des milieux humides attenants. Les capacités d’échanges entre l’eau et la végétation diminuent. La fonction première du site, l’épuration des eaux de La Veyre avant son entrée dans le lac d’Aydat, peut être impactée.
La végétation s’est fortement développée. Plusieurs mares et frayères sont aussi à un stade de comblement avancé.
Face à ces constats, un plan de gestion de la zone humide a été établi. Son objectif : maintenir, voire améliorer les fonctions d’épuration de l’eau du site, sans oublier celles liées à la biodiversité.
Ce plan prévoit des travaux de restauration des chenaux principaux, de gestion de la végétation, et le curage d’une partie des mares et des frayères.
Il s’agit en quelque sorte de « rajeunir » cette zone semi-naturelle pour qu’elle continue à bien fonctionner !
En janvier et février, les interventions ont porté sur une partie de la végétation arbustive et arborée qui s’est particulièrement développée dans la zone humide, avec la coupe et l’arrachage d’arbres et d’arbustes dans la partie située au sud des pontons et au pied de la butte paysagère au nord. Une partie des souches enlevées a été laissée sur place et pourra constituer des caches pour la faune.
Le chantier a repris début septembre 2024 avec la fauche d’une partie de la végétation herbacée hygrophile. Les végétaux seront évacués et valorisés sur la plate-forme de broyage de déchets verts de la commune d’Aydat à Verneuge.
Il s’agit aussi de curer certaines mares et frayères avec un engin amphibie adapté.
En fin de chantier, il s’agira d’intervenir sur les principaux écoulements de l’eau, en réalisant des fascines pour rediriger les écoulements sur la majeure partie de la zone humide.
Toutes les précautions sont prises pour qu’il y ait le moins d’impacts sur le site et sa biodiversité.
La partie nord de la zone humide ne sera traitée que dans quelques années afin de préserver un cœur actif de biodiversité cette année !
Ces travaux sont co-financés par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département du Puy de Dôme, via le Contrat territorial des 5 Rivières.
* Comme par exemple l’arrachage manuel de Balsamine de l’Himalaya, espèce exotique invasive.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
C’est sous un soleil enfin généreux que les agriculteurs engagés dans le PSE (Paiements pour Services Environnementaux), piloté par le SMVVA, se sont retrouvés pour un tour de plaine de fin de campagne autour de Pérignat-sur-Allier. Depuis 2021, un groupe de céréaliers et d’éleveurs du secteur testent des techniques de désherbage mécanique pour réduire voire arrêter l’utilisation d’herbicides.
L’année 2024, marquée par un temps très pluvieux a été difficile : augmentation des adventices[1] et de certains ravageurs, difficulté à trouver des créneaux météo favorables pour le désherbage mécanique.
L’objectif de la matinée, animée par Romane, technicienne Grandes cultures de l’association Bio 63, est de partager l’itinéraire technique mis en place sur différentes parcelles et différentes cultures, et d'échanger sur les réussites, mais aussi les difficultés rencontrées.
[1] Adventices est un terme scientifique et neutre (au contraire de « mauvaises herbes ») qui désigne des plantes qui poussent dans un champ sans y avoir été introduites par l’agriculteur.
La première parcelle visitée est une belle parcelle d’orge : Eric y a effectué 2 passages de herse étrille (fin décembre puis mi-février) pour éliminer les adventices, ce qui a permis de réduire fortement la quantité d’herbicides utilisée.
Ensuite le groupe s’est déplacé sur une parcelle de tournesol, où 2 modalités de désherbage ont été appliquées pour comparer les résultats : une bande sans utilisation d’herbicides, une bande avec herbicides.
L’exploitant a mis en œuvre les conditions pour un désherbage mécanique efficace : semis profond, passage de herse-étrille lorsque les adventices sont encore invisibles à l’œil nu (stade filament blanc) ou très peu développées : c’est en effet à ce moment-là que le désherbage mécanique montre toute son efficacité.
Les 2 passages de herse-étrille effectués ont permis de bien désherber sur le rang, puis un binage a permis de terminer le travail sur l’inter rang. Le résultat est là aussi très positif : des adventices quasi inexistantes, même au niveau du rang.
Au final, la bande désherbée mécaniquement est aux dires mêmes de l’exploitant, « encore plus belle que la partie désherbée chimiquement » : la herse et le binage ont montré leur efficacité, et on n’a pas l’effet dépressif dû aux produits phytosanitaires.
Des résultats encourageants (notamment au vu des conditions météo 2024) pour développer ces techniques sur de plus en plus de parcelles.
Vous n’avez jamais osé vous lancer dans le désherbage mécanique mais vous voudriez réduire votre utilisation d’herbicides ?
Vous ne savez pas comment vous y prendre ?
N’hésitez pas à vous joindre à ce groupe et à participer aux journées techniques proposées :
>> Contactez Sylvie Alcouffe, animatrice agro-environnement par téléphone (04 73 39 13 97) ou par messagerie (sylvie.alcouffe@smvva.fr) <<
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
L’objectif est de permettre aux enfants de mieux connaître l’écosystème rivière, les répercussions des activités humaines sur l’eau et les milieux, de s’approprier les enjeux locaux dans ce domaine, de développer leur éco-citoyenneté et de mettre en relation la santé et l'environnement.
Chaque classe participante bénéficie de 4 demi-journées d’animation au cours de l'année scolaire, calées et travaillées avec les enseignants, avec des interventions des animateurs professionnels de l’éducation à l’environnement du CPIE Clermont-Dômes missionné par le SMVVA.
Sorties au bord de la rivière pour observer la faune et la flore, visite d’une station d’épuration, d'un château d'eau, expériences diverses en classe… , ponctuent la mise en œuvre du programme.
Le programme est construit en collaboration avec les services de l'Éducation Nationale. Les interventions dans les classes sont assurées par le CPIE Clermont Dômes pour le compte du SMVVA.
Quatre thématiques sont ouvertes aux classes :
Eau et biodiversité
Patrimoine de l’eau
Agroenvironnement
Stop aux pollutions de l’eau
En fin d'année scolaire, le 21 juin 2024, une grande restitution est organisée avec toutes les classes participantes pour partager les compétences acquises et présenter les travaux réalisés au sein des classes.
Ce jour là, tous les élèves sont réunis sur un même site. Le transport est pris en charge dans le cadre du programme. Sur site, les classes sont réparties en petits groupes et participent chacune à 2 ateliers, à une visite de l'exposition des travaux des classes et à un atelier collaboratif partagé. Les scénarios beau temps et mauvais temps sont envisagés pour que les élèves puissent aller au bout de leur projet quoi qu'il arrive.
Chaque année, élèves et enseignants nous surprennent par leur créativité et leur imagination débordantes à savoir exploiter les acquis pour présenter le développement de leurs connaissances sur l'importance des milieux aquatiques.
Compte tenu de son intérêt pour l'éducation à l'environnement et à la santé, le SMVVA a pu obtenir des financements supplémentaires de l'ARS pour cette nouvelle année scolaire.
Ainsi 24 classes élémentaires et maternelles du territoire peuvent bénéficier du programme cette année et participent activement à travailler sur une des thématiques ouverte.
Classes participantes en 2023/2024 :
Samedi 22 juin 2024 : Exposition des réalisations des classes ouverte au grand public
Le travail réalisé par les élèves sera présenté lors d'une exposition ouverte au grand public le samedi 22 juin 2024 de 10h à 12h sur le site du CPIE Clermont Dômes à Theix, partenaire du SMVVA pour l'ouverture de cette exposition.
NOUS VOUS ATTENDONS NOMBREUX!
La campagne « C’est possible ! » se décline autour de 5 thématiques : L’eau, l’air extérieur, l’air intérieur, l’alimentation, la végétalisation des lieux de vie. www.c-possible.net
Un exemple ? Nos produits du quotidien (produits ménagers, médicaments), qui sont reversés dans le réseau d’eau après leur utilisation, peuvent contenir des substances qui :
Notre santé et notre environnement sont en effet fortement liés.
Un exemple ? Nos produits du quotidien (produits ménagers, médicaments), qui sont reversés dans le réseau d’eau après leur utilisation, peuvent contenir des substances qui :
La campagne « C’est possible ! » se décline autour de 5 thématiques : L’eau, l’air extérieur, l’air intérieur, l’alimentation, la végétalisation des lieux de vie. www.c-possible.net
Pour tout renseignement, contactez :
Béatrice MALHERBE – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : beatrice.malherbe@smvva.fr – 04 73 39 13 99
Le contrat territorial des Couzes au Livradois est un outil de restauration des milieux aquatiques qui porte sur les bassins versants des Couzes Pavin, Chambon et d’Ardes, du Lembronnet, du Peix, de l’Eau-Mère, du ruisseau des Parcelles et du Cé. Ce contrat porté par l’Agglo Pays d’Issoire est réalisé en partenariat avec l’ensemble des intercommunalités compétentes concernées : Communauté de Communes Massif du Sancy, Syndicat mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (portage de la compétence sur le territoire de Mond’Arverne Communauté), Billom Communauté, Ambert Livradois Forez et Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Allier (portage de la compétence sur le territoire de Auzon Communauté).
Dans le cadre de la mise en œuvre de travaux une demande de Déclaration d’Intérêt Général a été réalisée auprès des services de l’Etat afin de légitimer la mise en œuvre de travaux sur des terrains privés avec des fonds publics. Dans ce cadre, une enquête publique a lieu du 5 juin au 5 juillet 2024. L’ensemble des documents soumis à consultation du public sont accessibles à partir du lien suivant : Enquêtes publiques et mises à disposition - Agglo Pays Issoire (capissoire.fr) »
Ce mardi 28 mai avait lieu une réunion d’information et d’échange sur le bocage dans les locaux du SMVVA. Organisées par Le Conseil départemental, la Chambre d’agriculture et l’association « Mission Haies » dans tout le département, ces réunions sont destinées aux agriculteurs, mais également aux élus du territoire.
En préambule, Sylvie Alcouffe du SMVVA a rappelé que la plantation de haies est une des priorités du programme agricole du Contrat territorial des 5 rivières, pour les multiples intérêts des haies et du bocage.
Ces intérêts ont ensuite été développés par Pierre Bordage de la mission Haies : planter des haies, c’est un travail gagnant-gagnant pour les agriculteurs et l’environnement : au-delà de l’effet brise-vent qui permet de protéger les cultures des vents dominants, d’abriter les troupeaux, la haie crée un écosystème favorable aux auxiliaires mais aussi plus généralement à la faune sauvage. Bien localisée, elle permet également de limiter l’érosion éolienne, le ruissellement, de favoriser l’infiltration de l’eau dans les sols et leur épuration.
Pour toutes ces raisons, replanter des haies, entretenir le bocage existant est d’intérêt général : selon les cas, les planteurs peuvent être accompagnés par le Conseil départemental ou le nouveau Pacte de la haie (voir tableau ci-dessous).
Les questions et échanges avec la salle ont été nombreux, preuve de l’intérêt que portent les participants à ce sujet. A la fin de la réunion, les personnes avec un projet de plantation ont pu s’inscrire pour avoir une visite d’un technicien « Mission Haies ».
Conseil départemental du Puy-de-Dôme | Pacte en faveur de la Haies | |
Bénéficiaires | Agriculteurs
Communes et collectivités Associations |
Agriculteurs |
Aides | 80% du montant des dépenses | Barème forfaitaire au mètre linéaire |
Linéaire minimum | Tous projets |
400 ml |
Pour en savoir plus sur l’intérêt du bocage :
Pour tous renseignements :
Sur le programme agricole du Contrat territorial : Sylvie Alcouffe, SMVVA (04 73 39 13 97) ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Sur les plantations de haies ou la gestion de vos haies : Laurence Vialard, Mission Haie (07 77 92 36 99)
L’objectif est de permettre aux enfants de mieux connaître l’écosystème rivière, les répercussions des activités humaines sur l’eau et les milieux, de s’approprier les enjeux locaux dans ce domaine, de développer leur éco-citoyenneté et de mettre en relation la santé et l'environnement.
Chaque classe participante bénéficie de 4 demi-journées d’animation au cours de l'année scolaire, calées et travaillées avec les enseignants, avec des interventions des animateurs professionnels de l’éducation à l’environnement du CPIE Clermont-Dômes missionné par le SMVVA.
Sorties au bord de la rivière pour observer la faune et la flore, visite d’une station d’épuration, d'un château d'eau, expériences diverses en classe… , ponctuent la mise en œuvre du programme.
Le programme est construit en collaboration avec les services de l'Éducation Nationale. Les interventions dans les classes sont assurées par le CPIE Clermont Dômes pour le compte du SMVVA.
Quatre thématiques sont ouvertes aux classes :
Eau et biodiversité
Patrimoine de l’eau
Agroenvironnement
Stop aux pollutions de l’eau
En fin d'année scolaire, le 21 juin 2024, une grande restitution est organisée avec toutes les classes participantes pour partager les compétences acquises et présenter les travaux réalisés au sein des classes.
Ce jour là, tous les élèves sont réunis sur un même site. Le transport est pris en charge dans le cadre du programme. Sur site, les classes sont réparties en petits groupes et participent chacune à 2 ateliers, à une visite de l'exposition des travaux des classes et à un atelier collaboratif partagé. Les scénarios beau temps et mauvais temps sont envisagés pour que les élèves puissent aller au bout de leur projet quoi qu'il arrive.
Chaque année, élèves et enseignants nous surprennent par leur créativité et leur imagination débordantes à savoir exploiter les acquis pour présenter le développement de leurs connaissances sur l'importance des milieux aquatiques.
Compte tenu de son intérêt pour l'éducation à l'environnement et à la santé, le SMVVA a pu obtenir des financements supplémentaires de l'ARS pour cette nouvelle année scolaire.
Ainsi 24 classes élémentaires et maternelles du territoire peuvent bénéficier du programme cette année et participent activement à travailler sur une des thématiques ouverte.
Classes participantes en 2023/2024 :
Samedi 22 juin 2024 : Exposition des réalisations des classes ouverte au grand public
Le travail réalisé par les élèves sera présenté lors d'une exposition ouverte au grand public le samedi 22 juin 2024 de 10h à 12h sur le site du CPIE Clermont Dômes à Theix, partenaire du SMVVA pour l'ouverture de cette exposition.
NOUS VOUS ATTENDONS NOMBREUX!
La campagne « C’est possible ! » se décline autour de 5 thématiques : L’eau, l’air extérieur, l’air intérieur, l’alimentation, la végétalisation des lieux de vie. www.c-possible.net
Un exemple ? Nos produits du quotidien (produits ménagers, médicaments), qui sont reversés dans le réseau d’eau après leur utilisation, peuvent contenir des substances qui :
Notre santé et notre environnement sont en effet fortement liés.
Un exemple ? Nos produits du quotidien (produits ménagers, médicaments), qui sont reversés dans le réseau d’eau après leur utilisation, peuvent contenir des substances qui :
La campagne « C’est possible ! » se décline autour de 5 thématiques : L’eau, l’air extérieur, l’air intérieur, l’alimentation, la végétalisation des lieux de vie. www.c-possible.net
Pour tout renseignement, contactez :
Béatrice MALHERBE – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : beatrice.malherbe@smvva.fr – 04 73 39 13 99
10 élèves de terminale générale spécialité biologie - écologies/ mathématiques et physique-chimie du Lycée Louis Pasteur de Marmilhat étaient en visite avec notre technicien assainissement Nicolas Beaumont, le 14 mars, à la station d'épuration des Martres de Veyre.
Pour en savoir plus sur la compétence assainissement du SMVVA et sur ses stations d'épuration et leur fonctionnement, c'est ici : https://www.smvva.fr/assainissement/
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT (nicolas.beaumont@smvva.fr - 06 30 92 61 94)/ Pierre GUITTARD (pierre.guittard@smvva.fr - 06 74 05 01 94) – Techniciens assainissement au SMVVA
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Politique Agricole Commune 2023-2027, les agriculteurs peuvent bénéficier de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sur le Contrat territorial des 5 rivières.
Ce dispositif soutient financièrement les agriculteurs volontaires qui s’engagent, pour une durée de 5 ans, à mettre en œuvre des pratiques agricoles répondant aux enjeux agro-environnementaux du territoire.
2 types de mesures peuvent être proposées :
Les exploitations agricoles (individuelles ou sociétaires : GAEC, EARL, SCEA, …) utilisatrices de parcelles sur des périmètres suivants (voir carte)
Sur les zones humides situées dans le secteur amont des bassins de la Veyre et de l’Auzon (en bleu sur la carte)
Sur le périmètre « aval » (en orange sur la carte) et « Est – Bassin du Pignols et Haut des Assats » (en rose sur la carte).
Les mesures proposées concernent des exploitations en système polyculture-élevage : elles demandent d’engager au moins 90% des surfaces en prairies permanentes et terres arables de l’exploitation. Des critères de priorisation des exploitations ont été définis à la demande des financeurs (Etat /Agence de l’eau).
Les agriculteurs volontaires ont 2 années pour s’engager dans le dispositif : 2024 et 2025. L’engagement doit se faire au moment de leur déclaration PAC, avant le 15 mai de chaque année.
L’engagement dans une MAEC, d’une durée de 5 ans, est soumis à la réalisation préalable d’un diagnostic d’exploitation. Les agriculteurs éligibles qui ont renvoyé une fiche de candidature avant le 29 mars seront contactés directement.
Certaines mesures feront ensuite l’objet d’un plan de gestion à réaliser avant le 15 septembre de l’année d’engagement.
Document de présentation du PAEC
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Politique Agricole Commune 2023-2027, les agriculteurs peuvent bénéficier de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sur le Contrat territorial des 5 rivières.
Ce dispositif soutient financièrement les agriculteurs volontaires qui s’engagent, pour une durée de 5 ans, à mettre en œuvre des pratiques agricoles répondant aux enjeux agro-environnementaux du territoire.
2 types de mesures peuvent être proposées :
Les exploitations agricoles (individuelles ou sociétaires : GAEC, EARL, SCEA, …) utilisatrices de parcelles sur des périmètres suivants (voir carte)
Sur les zones humides situées dans le secteur amont des bassins de la Veyre et de l’Auzon (en bleu sur la carte)
Sur le périmètre « aval » (en orange sur la carte) et « Est – Bassin du Pignols et Haut des Assats » (en rose sur la carte).
Les mesures proposées concernent des exploitations en système polyculture-élevage : elles demandent d’engager au moins 90% des surfaces en prairies permanentes et terres arables de l’exploitation. Des critères de priorisation des exploitations ont été définis à la demande des financeurs (Etat /Agence de l’eau).
Les agriculteurs volontaires ont 2 années pour s’engager dans le dispositif : 2024 et 2025. L’engagement doit se faire au moment de leur déclaration PAC, avant le 15 mai de chaque année.
L’engagement dans une MAEC, d’une durée de 5 ans, est soumis à la réalisation préalable d’un diagnostic d’exploitation. Les agriculteurs éligibles qui ont renvoyé une fiche de candidature avant le 29 mars seront contactés directement.
Certaines mesures feront ensuite l’objet d’un plan de gestion à réaliser avant le 15 septembre de l’année d’engagement.
Document de présentation du PAEC
Une étude a été menée en 2016 par la Mission Haies Auvergne sous maîtrise d’ouvrage du SMVVA afin d’engager un programme en faveur de la valorisation, de l’entretien et de la plantation de haies sur le territoire du SMVVA. En effet, notre territoire présente localement une densité bocagère faible, en plaine notamment, mais également dans certains secteurs de montagne.
La présence d’un réseau bocager dense et fonctionnel présente de multiples intérêts, d’un point de vue environnemental et agricole. Pour aller plus loin sur le rôle du bocage : cliquez ici.
C’est pourquoi un programme bocager a été mis en place dans le cadre du Contrat territorial, basé sur un partenariat avec la Mission Haies Auvergne. Ce programme vise à :
Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous contacter.
Sur le territoire de plaine du Contrat territorial, l’activité agricole est dominée par les grandes cultures et la polyculture-élevage (bassin versant du Pignols notamment). Un des enjeux prioritaires du Contrat territorial est de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, et notamment des herbicides que l’on retrouve systématiquement dans les analyses d’eau réalisées sur les cours d’eau en zone de plaine.
En 2021, le SMVVA a donc répondu à un appel à projet de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, en partenariat avec l’association Bio 63 pour proposer un dispositif d’aide expérimental visant à rémunérer les agriculteurs qui s’engagent dans des changements de pratiques.
Ce dispositif, appelé PSE (pour Paiements pour Services Environnementaux) a été construit avec les agriculteurs du territoire, et retenu en mai 2021 par l’Agence de l’eau.
Il rémunère les changements de pratiques mises en œuvre sur une période de 5 ans, et est basé sur le suivi d’indicateurs. L’objectif est de développer des pratiques alternatives aux phytosanitaires, par exemple le désherbage mécanique, et d’agir sur les leviers agronomiques (allonger la durée des rotations pour casser les cycles des adventices et des maladies, introduire des cultures « nettoyantes » comme la luzerne …).
11 exploitants de la zone de plaine du CT5R se sont engagés à partir de fin 2021 dans ce programme basé sur le volontariat.
Pour les accompagner, des démonstrations et formations sont proposées chaque année dans le cadre du Contrat territorial.
Pour répondre aux problématiques de notre territoire (contaminations par les produits phytosanitaires en zone de plaine, eutrophisation des lacs d’Aydat et la Cassière…), certaines pratiques utilisées couramment en agriculture biologique gagnent à être diffusées auprès des agriculteurs conventionnels.
Ainsi, le SMVVA s’est associé les compétences de l’Association pour l’Agriculture biologique du Puy-de-Dôme (Bio63) pour diffuser ces pratiques alternatives auprès des exploitants du territoire. Un petit groupe de céréaliers et polyculteurs-éleveurs se forme dans le cadre du PSE (il est ouvert à tout agriculteur du territoire qui souhaite se former en collectif sur ces techniques), sur le thème du développement du désherbage mécanique : si le binage du maïs et du tournesol est une technique couramment utilisée sur le territoire, le désherbage des céréales d’hiver (blé, orge…) restait peu pratiqué par les agriculteurs conventionnels : diverses actions ont été mises en place comme la visite d’une exploitation bio qui utilise depuis longtemps la herse-étrille pour désherber ses céréales, une démonstration de ce matériel chez des agriculteurs, sur blé, maïs.
Tout exploitant intéressé peut rejoindre ce groupe. Pour être informé des actions organisées, contacter Sylvie Alcouffe.
Visite d’une exploitation bio qui utilise la herse-étrille © SMVVA.
Formation technico-économique© SMVVA.
Démonstration de herse -étrille à Pérignat-sur-Allier©SMVVA
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
La page Facebook du SMVVA a pour objectif d’informer sur l’actualité du SMVVA et de ses services.
Cet espace d’expression convivial et ouvert à tous comporte des règles élémentaires de respect, de courtoisie et de convivialité précisées dans la charte de bonne conduite et de modération : Charte de bonne conduite et de modération - page Facebook SMVVA.
Cette charte vise tout type de publication (photo, commentaire, vidéo, lien, événement, partage etc.).
Pour permettre des échanges dans de bonnes conditions, merci de respecter les principes de la charte de bonne conduite et de modération ainsi que les conditions d'utilisation du réseau social.
Le ruisseau de Randanne prend sa source en limite des communes de Saulzet-le-Froid et d’Aurières. Il termine sa course dans la « plaine de Randanne », entre les puys de Montchal et de Vichatel, à Aydat.
Il s’écoule dans un secteur de prairies pâturées.
Au 19è siècle, le comte de Montlosier fit détourner le ruisseau pour créer l’étang du même nom, dans lequel le ruisseau se jette ainsi. Ceci à des fins d’irrigation de son domaine et d’assèchement de la « plaine de Randanne ».
Puis le remembrement agricole, dans les années 1960, est venu « contrarier » le cours du ruisseau, en le rectifiant en amont du hameau de Randanne.
Le Randanne a donc subi de profonds désordres morphologiques.
Long d’environ 4.5 km, ce ruisseau n’a aucun affluent. Il est donc isolé du réseau hydrographique. La faune piscicole en est d’autant plus fragile et vulnérable aux pollutions. Il faut donc être particulièrement vigilant à la qualité de l’eau et des habitats aquatiques.
Le diagnostic du ruisseau et de ses berges montrait en amont du hameau de Randanne :
Les travaux consistent principalement à mettre en défens le ruisseau vis-à-vis du bétail. Il s’agit de poser des clôtures en retrait des berges (pour que la végétation puisse se développer). Pour concilier protection du ruisseau et activité d’élevage, des systèmes d’abreuvement sont créés. Ce sont soit des abreuvoirs type « descente empierrée » qui permettent au bétail de s’abreuver directement dans le ruisseau sans le piétiner ; soit des bacs gravitaires.
Pour redonner de la dynamique au ruisseau, des banquettes minérales sont réalisées sur plusieurs secteurs. Cela consiste notamment en la pose de graves dans le lit. Le but est de diminuer la largeur du lit et ainsi augmenter la hauteur d’eau en période d’étiage, et diversifier les écoulements. Elles seront végétalisées.
Exemple de banquette végétalisée sur le ruisseau de La Narse : situation avant et après travaux
La végétation vieillissante est entretenue via des coupes sélectives, un élagage et un débroussaillage sélectifs. Concernant le bois mort, seuls les embâcles les plus gênants sont enlevés.
Les berges dépourvues de végétation seront végétalisées grâce à des boutures de Saules.
Les travaux sont assurés par une entreprise spécialisée : la société des travaux de l’environnement (STE).
La communauté de communes Dômes Sancy Artense détient la compétence « Gestion des Milieux aquatiques » sur les communes de Saulzet-le-Froid et d’Aurières. Le SMVVA lui pilote le Contrat territorial des 5 Rivières Assats, Auzon, Charlet, Pignols et Veyre auquel est rattaché le Randanne. Dômes Sancy Artense et SMVVA ont signé une convention de partenariat qui permet au SMVVA d’être maître d’ouvrage des travaux pour le compte de la communauté de communes.
Ces travaux sont financés par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département du Puy de Dôme, via le Contrat territorial des 5 Rivières, et la communauté de communes Dôme Sancy Artense.
A noter : sur le secteur en aval du hameau de Radanne, là où le ruisseau a été dévié au 19è siècle, un projet de restauration du cours d’eau et des zones humides de la plaine de Randanne devrait être étudié.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
On se revoit prochainement : page en construction
Depuis 7 ans, le SMVVA invite les habitants du territoire à participer au zéro pesticide dans nos communes en distribuant gratuitement des sachets de graines. Une nouvelle distribution est organisée en 2024.
Le message est simple :
"Au lieu de désherber, semez des fleurs sauvages locales en pieds de murs sur l'espace public"
Au printemps 2024, 28 espèces de plantes sauvages locales sont à l'honneur pour les sachets : Nielle des blés, Moutarde des champs, Sauge des près, Matricaire inodore, Sainfoin cultivé, Trèfle Molinier, Jouet du vent, Grand coquelicot, Buplèvre à feuilles rondes, Miroir de Vénus, Aigremoine eupatoire, Silène à bouquet, Chicorée sauvage, Brome des champs, Silène visqueux, Bleuet des moissons, Chardon Marie, Millepertuis perforé, Origan commun, Peucedan d’Alsace, Mauve Sylvestre, Renoncule des champs, Dauphinelle consoude, Mélique ciliée, Bifora radians, Ancolie commune, Stellaire holostée, Campanule à feuilles de pêcher et Laitue effilée.
Ces graines sont produites, récoltées, triées et mises en sachets à l'ESAT* des Cardamines à Veyre Monton.
Des mélanges sont également mis à disposition. Ces mélanges ont été réfléchis esthétiquement et expérimentés avant d'être proposés.
Les sachets sont disponibles pour les habitants dans les mairies du territoire participantes à l'opération :
Authezat, Aydat, Chanonat, Corent, Cournols, La Roche Blanche, La Roche Noire, La Sauvetat, Laps, Le Crest, Le Vernet Sainte Marguerite, Les Martres de Veyre, Mirefleurs, Olloix, Orcet, Saulzet le Froid , St Amant Tallende, St Georges sur Allier, St Maurice sur Allier, St Sandoux, St Saturnin, Tallende, Veyre Monton, Vic le Comte, Salledes, Pignols, Busseol, Manglieu, Yronde et Buron, Chauriat, Mur es Allier (Dallet-Mezel) et Plauzat.
* ESAT : Etablissement de Service d'Aide par le Travail
En semant ces graines, les habitants favorisent la concurrence des herbes indésirables par des fleurs sauvages locales, participent à l’embellissement de l’espace public et limitent les besoins d’intervention de désherbage des agents communaux, qui n'ont plus le droit d'utiliser des pesticides, tout en œuvrant en faveur de la biodiversité.
Le projet porte également sur des essais de productions de ces espèces sauvages et de recherches de mélanges adaptés. Des fiches d'itinéraires techniques ont été rédigées et un accompagnement technique pour la production, le tri et la mise en sachets des graines assuré. Cette partie du projet est réalisée à Yronde et Buron par Pierre Feltz pour le compte du SMVVA.
Dans un souci de préservation de la flore locale, les espèces proposées ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Elles sont adaptées au contexte pédoclimatique local et ne présentent aucun caractère ni invasif, ni trop concurrentiel vis-à-vis de la flore locale. Elles ont été choisies avec l’aide du CBNMC préférentiellement parmi les messicoles et des indigènes ornementales et en veillant à ce qu’elles ne présentent pas de risque de croisement génétique avec la flore endémique. Elles ont des caractéristiques de développement assez couvrantes pour être concurrentielles aux herbes indésirables.
Certaines espèces proposées sont reconnues comme étant en voie de raréfaction sur notre territoire et la plupart sont mélifères.
réalisée en 2020 par "Image et Ricochet" dans le cadre de l'opération
Financements :
Cette opération pilote est portée par SMVVA en partenariat avec le CBNMC, FREDON Auvergne Rhône Alpes, la DREAL Auvergne Rhône Alpes et AgriObtentions. Elle a été financée en 2018 par l’Agence de l’Eau Bretagne, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, le SMVVA et la DREAL Auvergne Rhône Alpes (pour la partie messicoles). La poursuite de l’opération depuis 2019 est financée par le SMVVA et des fonds européens du LEADER GAL VAL d’Allier du Grand Clermont.
Cette semaine de début février, il y avait du monde dans la parcelle de Manon Demeyere. Jeune maraichère récemment installée sur la commune de Chauriat, Manon accueillait les classes de l’école de Chauriat pour planter une haie. Ces journées organisées par les enseignants, les associations « les Haies du Puy-de-Dôme », « Mission Haies » et les écovolontaires en service civique d’« Unis-Cité » ont permis de planter plus de 200 mètres d’arbustes et d’arbres de haut jet.
Après un petit rappel des rôles de la haie par Jean-Pierre Cadiou (les Haies du Puy de Dôme), les enfants ont mis la main à la pâte, ou plutôt à la terre : creuser le trou de plantation, praliner les plants, planter en faisant attention au collet, rajouter la collerette pour limiter la concurrence des herbacées… les différentes étapes de la plantation n’ont plus de secrets pour eux.
« Je viens de Normandie, j’ai grandi dans un environnement où les haies sont très présentes, j’ai également vu des haies arrachées. Cette haie aura de nombreux intérêts : ralentir le vent, augmenter l’hygrométrie de l’air, améliorer mon cadre de travail en créant une séparation avec la route toute proche. Je suis aussi très sensible à la biodiversité : les arbres pourront servir de perchoir pour les rapaces, ils permettront de réguler mulots et souris. A terme, je pense également utiliser la biomasse produite par les arbres pour pailler les allées et limiter les mauvaises herbes.»
Un grand merci à Manon Demeyere qui nous accueillait sur sa parcelle, aux enseignants, aux jeunes en service civique d’ « Unis-Cité » qui ont encadré les enfants, aux associations « les Haies du Puy-de-Dôme » et « Mission Haies » : chacun a apporté sa pierre à une organisation réussie. Gageons que les enfants reviendront régulièrement voir comment évolue « leur » haie.
Cette plantation fait partie des actions du programme agricole du Contrat territorial des 5 rivières porté par le SMVVA, ici sur le bassin versant des Assats : les exploitants agricoles, mais aussi les communes peuvent être accompagnés sur le plan technique, logistique et financier pour améliorer la trame bocagère du territoire.
Financements :
Les matériaux et plants sont financés par le Département du Puy de Dôme.
L’accompagnement des planteurs est assuré par la technicienne de « Mission Haies » et est co-financé par le SMVVA et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Pour tous renseignements, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Ce lundi 22 janvier, la salle polyvalente de Chadrat était presque trop petite pour accueillir tous les élus venus suite à l’invitation du SMVVA « agriculture et qualité de l’eau ».
Après une présentation des caractéristiques de l’occupation agricole du territoire et des enjeux de qualité des masses d’eau du Contrat territorial des 5 rivières par Sylvie Alcouffe du SMVVA, Christophe Bras de FREDON Auvergne s’est appliqué à expliquer les résultats des analyses réalisées sur les cours d’eau concernant 2 paramètres : les pesticides et les nitrates. Cela a permis de connaître les molécules que l’on retrouve dans les eaux du territoire, d’éclaircir des notions complexes comme la demi-vie des molécules, le devenir des pesticides dans les sols, leur dégradation, etc.
Ensuite, Priscille Gelly, animatrice à Bio 63 a amené l’assemblée à réagir à des affirmations concernant des pratiques agricoles et leur lien avec la qualité de l’eau : deux agriculteurs bio du territoire, Jean-Michel Cellier-Courtil de Chadrat et Franck Pradier de Saint Maurice sur Allier, ont témoigné de leurs pratiques sur des thèmes comme l’importance de rotations diversifiées, le désherbage des cultures sans herbicide, la complémentarité élevage – cultures, mais aussi des réussites et difficultés de la mise en place de techniques alternatives à l'usage des pesticides et des engrais chimiques.
Le nombre d’élus participants, de questions et réactions de la salle, montrent l’intérêt du public et des élus pour ces questions complexes qui touchent la qualité de l’eau.
Pour consulter les résultats d'analyses des cours d'eau du territoire vis à vis des produits phytosanitaires : Portail Eau et produits phytosanitaires en Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Après actualisation du schéma directeur d’assainissement de son réseau de transfert, le SMVVA a décidé d’engager des travaux dans le périmètre des communes de Veyre Monton et des Martres de Veyre.
Les travaux ont démarré en octobre 2023 et doivent s'achever au printemps 2024.
Les objectifs de ces travaux de restructuration sont :
Les travaux consistent à poser une canalisation de diamètre Ø 500 mm sur une longueur de 1890 m et à la mise en œuvre de 41 regards de diamètre Ø 1 000 mm.
En concomitance de ces travaux le SMVVA intervient sur la restructuration du réseau de collecte qui se trouve dans l’emprise de ces derniers. Par conséquent, 155 m de canalisation de diamètre Ø 200 mm , 11 m de canalisation de diamètre Ø 315 mm et 52 m de canalisation de Ø 400 mm sont changées.
Le Montant total de ces travaux s’évalue à 2 038 818 € HT.
Le SMVVA a pu bénéficier de subventions du Conseil Départemental du Puy de Dôme et de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne pour ce projet.
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT – Technicien assainissement : nicolas.beaumont@smvva.fr – 06 30 92 61 94
Pierre GUITTARD – Technicien assainissement : pierre.guittard@smvva.fr – 06 74 05 01 94
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT (nicolas.beaumont@smvva.fr - 06 30 92 61 94)/ Pierre GUITTARD (pierre.guittard@smvva.fr - 06 74 05 01 94) – Techniciens assainissement au SMVVA
Sur la zone de plaine du Contrat territorial des 5 Rivières (Assats, Auzon, Charlet, Pignols et Veyre), les analyses pratiquées dans les cours d’eau quantifient de nombreuses molécules phytosanitaires différentes, notamment herbicides, ainsi que des dépassements réguliers des seuils de référence.
Diminuer l’utilisation des herbicides est donc un enjeu crucial pour reconquérir la qualité de l’eau de nos rivières.
Depuis 2021, 11 exploitations agricoles du territoire se sont engagées dans le projet expérimental de PSE (Paiement pour Services Environnementaux) porté par le SMVVA et financé par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Ce dispositif vise à réduire l’utilisation des herbicides sur grandes cultures.
Pour accompagner leurs changements de pratiques, des actions d’animation collective ainsi qu’un suivi individuel de ces fermes sont organisées chaque année en partenariat avec l’association Bio 63. L’idée est de transférer des pratiques alternatives éprouvées, pour réduire l’utilisation des herbicides.
Mardi 19 décembre 2023 avait lieu la réunion bilan annuelle de la mise en œuvre du PSE avec les agriculteurs engagés dans la démarche.
Le point a été fait sur les nouvelles pratiques et essais mis en place durant la campagne écoulée ; les exploitants ont pu échanger sur les réussites et les difficultés rencontrées et réfléchir ensemble aux projets pour la prochaine campagne. Au vu des nombreux échanges, cette réunion a été appréciée des agriculteurs.
Ces deux dernières années, le travail a été axé principalement sur l’introduction de nouvelles techniques de désherbage mécanique. Par exemple, l’utilisation de matériels comme la herse-étrille qui était quasi inexistante sur le secteur (environ 10% des surfaces considérées, essentiellement chez un agriculteur bio), s’est fortement accrue chez les agriculteurs PSE : en moyenne 60% des surfaces de céréales d’hiver ont cette année été désherbées mécaniquement au moins une fois. Des leviers préventifs, comme l’implantation de légumineuses pluriannuelles commencent également à être mis en place.
Le 15 juin 2023, avait lieu une visite d’essais mis en place sur 2 parcelles (maïs et tournesol).
Sur la parcelle de tournesol, 2 modalités de désherbage ont été mises en place. Une partie a été menée avec un désherbage chimique et l’autre partie sans utilisation d’herbicide. L’ensemble de la parcelle a par ailleurs été désherbée mécaniquement, avec passage de herse-étrille juste après le semis, puis un binage.
Au final, l’agriculteur constate qu’il n’y a pas vraiment plus d'adventices* dans la partie avec uniquement des passages mécaniques.
* adventice est le terme scientifique qui désigne les "mauvaises herbes" ou herbes indésirables.
Pour tous renseignements, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Le vendredi 15 décembre 2023, le Conservatoire des Espaces Naturels d’Auvergne (CENA) et le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) ont encadré un chantier mené avec des étudiants du Bac Professionnel – Niveau 1ère "Aménagements Paysagers » du CFPPA de Marmilhat.
La Roselière de la Vernède est une zone humide protégée située au Crest, propriété du CENA qui en assure la gestion.
Cette belle zone humide avait malheureusement été dégradée sans aucune autorisation il y a quelques année par la création d'un fossé au beau milieu pour permettre le drainage de parcelles amont. Depuis, la remise en état ordonnée par les services de l'Etat au contrevenant avait abouti à la mise en place d'un seuil pour condamner l'entrée du fossé et une étude a été menée. Le CENA a ainsi décidé de mettre en oeuvre des aménagements de seuils fixes dans le fossé qui avait été créé pour maintenir une lame d'eau dans le zone humide et lui permettre de retrouver ses fonctionnalités. Ces seuils ont été créés lors du chantier du 15 décembre dernier avec les étudiants de Marmilhat.
L'objectif de ce chantier était de reboucher les drains dans le but de rehausser la ligne d’eau dans la roselière, éviter son asséchement et la fermeture du milieu humide par le développement de végétaux pionniers non souhaités (type orties, ronces, saules, sureaux…).
2 barrages (seuils) de 60 cm de haut ont ainsi été construits par les étudiant avec des matériaux naturels dans le drain principal, ce qui permet de sur-inonder la roselière.
Des enrochements anarchiques illégaux construits avec des déchets béton avaient été réalisés en 2017 sur cette parcelle appartenant au SMVVA. Elle est située à proximité de la Roselière de la Vernède, en rive gauche de l'Auzon.
L'objectif de ce deuxième chantier était de réaliser un désenrochement (suppression des matériaux indésirables, déchets béton…) de la berge. Les travaux ont été réalisés par les étudiants après une présentation des sites par Aurélien Mathevon (technicien rivière du SMVVA) et en suivant ses consignes.
Le désenrochement a été réalisé manuellement à l’aide d’une barre à mine des blocs béton sortis de la rivière et diversification des écoulements avec les pierres naturelles.
Le programme du contrat est multithématique. Il est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Depuis le 1er janvier 2018, la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI) a été transférée aux EPCI à fiscalité propre, tels que Mond’Arverne Communauté. Si la gestion des milieux aquatiques (GEMA) a été confiée au Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon, la prévention des inondations (PI) était jusqu’alors conservée par Mond’Arverne Communauté.
Face à la montée des attentes et pour renforcer la complémentarité des compétences GEMA et PI,
Mond’Arverne a choisi de transférer la compétence PI au SMVVA.
La stratégie globale adoptée pour la mise en place de cette compétence vise plusieurs objectifs majeurs :
1. Surveillance et prévision : mise en place de systèmes de surveillance et de méthodes de prévision pour anticiper les épisodes d'inondations et de ruissellements.
2. Gestions des ruissellements et écoulements : des actions ciblées seront menées pour ralentir les flux d’eau et réduire les vitesses érosives, notamment par la création de ruptures hydrauliques douces et la préservation des espaces naturels favorisant l’infiltration.
3. Réduction de la vulnérabilité : des diagnostics de vulnérabilité seront réalisés pour mettre en œuvre des actions visant à protéger les biens et les personnes, ainsi qu'à limiter le développement de l'urbanisation dans les zones à risques.
4. Amélioration de la "Culture et de la Gestion des Risques" : Il s’agit d’assurer un libre écoulement des eaux en dimensionnant de manière cohérente les ouvrages et en garantissant l’entretien de la végétation riveraine.
Cette initiative pour l'exercice de la compétence "Prévention des inondations" témoigne de l'engagement de Mond’Arverne Communauté et du SMVVA envers la sécurité et le bien-être des habitants, dans une perspective de gestion durable et responsable de l'eau sur le territoire.
Pour mettre en œuvre cette stratégie, Maxime Trébuchon a été recruté au SMVVA à la rentrée 2023 en tant que Chargé de Mission Prévention des Inondations.
Ses principales missions consistent à :
Pour tout renseignement, contactez Maxime Trébuchon au 06 07 84 77 31 ou par messagerie maxime.trebuchon@smvva.fr
Prenant ses sources au pied du Puy Baladou, sur la commune de Saulzet-le-Froid vers 1 350 m d’altitude, elle parcoure environ 30 km avant de confluer avec la Veyre sur la commune de Tallende.
La haute vallée de la Monne est un espace naturel patrimonial reconnu. Si elle est globalement préservée de l'urbanisation, des activités humaines s'y sont développées qui ont pu impacter ou peuvent encore impacter la « trame bleue », constituée des cours d’eau et des zones humides. Par ailleurs, les données existantes sur cette trame bleue étaient également éparses.
Afin d’améliorer les connaissances sur la trame bleue de la haute vallée de la Monne et de proposer des actions si nécessaire, pour la préserver, l’améliorer ou la restaurer, le SMVVA a confié au bureau d’études EMA Conseil (Hélène Luczyszyn), une expertise sur les communes de Saulzet-le-Froid et Le Vernet-Ste-Marguerite.
Cette étude a porté sur la rivière de ses sources jusqu’à l’entrée dans ses gorges, un peu en aval du hameau de Monne, soit sur environ 12 km de linéaire, et sur sa trame « turquoise » (zones humides associées).
Globalement, la qualité physique des habitats aquatiques est bonne à très bonne hormis quelques secteurs qui ont été remaniés, de qualité moyenne voire médiocre. Une partie importante des zones humides qui existait anciennement a disparu ou a été fortement dégradée, suite à l’exploitation forestière (plantations de résineux) ou au drainage de prairies. Néanmoins, il subsiste des zones remarquables de par leur niveau de préservation et/ou leur étendue, notamment au niveau des sources de la Monne et d’un ancien marais au sortir de la zone boisée, ou encore sur la Védrine. Ces zones humides méritent une attention particulière (acquisition de connaissances, préservation), de même que celles plus relictuelles.
En amont du village de Mareuge, l’occupation du sol est dominée par la forêt, principalement plantée en résineux. Ces plantations ont pu avoir diverses conséquences : diminution de l’hydromorphie des sols et donc du caractère humide de la zone ; remaniements des terrains à proximité des cours d’eau ayant pu modifier l’écoulement des eaux et perturber la connectivité avec et entre les zones humides ; plantations en zones humides et élimination de la végétation riveraine naturelle des bords de cours d’eau ; acidification des sols… Si les pratiques forestières se sont améliorées (recul des plantations en bord de cours d’eau par exemple), les coupes rases génèrent des impacts sur l’environnement. Des questions se posent aussi quant à la gestion des rémanents de coupes et des souches dans l’espace de mobilité de la rivière et les zones les plus humides, la restauration de certains terrains après coupes, voire d’anciens bras de la rivière et des zones humides associées. Certaines replantations ont également eu lieu dans des zones relativement humides. Une vigilance lors de l’exploitation forestière doit aussi avoir lieu pour limiter l’érosion des chemins et parcelles et le transfert de particules vers les cours d’eau risquant de provoquer son colmatage.
Dans le secteur agricole (à partir de Mareuge), occupé par des prairies permanentes pâturées, le drainage le plus souvent ancien de la zone a entrainé la destruction ou la forte dégradation des zones humides de bas-fonds et autres zones humides ponctuelles anciennement majoritaires au sein de l’enveloppe de la « trame bleue ». Des petites zones de prairie humide relictuelles subsistent dans les parcelles pâturées et sont souvent altérées par la présence du bétail qui les piétine et broute. On observe quelques secteurs dénués de ripisylve, et subissant aussi le piétinement des berges et du lit par le bétail. Il s’agirait ainsi dans ce secteur agricole de mettre en défens des zones humides et certaines portions du cours d’eau (pose de clôtures, avec systèmes d’abreuvement…), et d’aider à la reconstitution d’une ripisylve.
L’étude s’est également intéressée à la présence de quatre plans d’eau artificiels. Il n’a pas été démontré d’impact majeur. Le principal risque lié à ces plans d’eau réside dans leurs opérations de vidange.
Les différents acteurs concernés ont été associés au suivi de cette étude au travers d’un comité de pilotage, composé des communes de Saulzet-le-Froid, du Vernet-Ste-Marguerite, de Saint-Nectaire, de la communauté de communes Dômes Sancy Artense, du CRPF, de l’ONF, de la Chambre d’Agriculture 63, de la FDPPMA63, du CEN Auvergne, du Parc des Volcans d’Auvergne, de la DDT63…
L’étude sur la trame bleue de la Haute-Monne a été réalisée dans le cadre du Contrat territorial des 5 rivières piloté par le SMVVA et du Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne, porté par le Parc des Volcans d’Auvergne.
Elle a été financée par la Région Auvergne Rhône Alpes, l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, le Département du Puy-de-Dôme et le SMVVA.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Le SMVVA organise le vendredi 25 août 2023 à Aydat avec La Pagaie sauvage, observatoire des microplastiques en France, deux animations pour en savoir plus sur la pollution des eaux par les microplastiques.
Retrouvez le SMVVA et la Pagaie Sauvage au bord de la Veyre pour vous initier aux prélèvements de microplastiques et échanger avec eux sur cette thématique.
Type d’animation : Stand d’information et démonstrations de prélèvement de microplastiques dans la Veyre.
Lieu du RDV : bord de Veyre, au niveau du parking situé à côté du tennis d’Aydat - https://goo.gl/maps/LFTWbqwMXENrFeFS7
Intervenants : La Pagaie sauvage, avec la participation du SMVVA.
Lieu : salle La Voûte, située sous la mairie d’Aydat, entrée rue Sidoine Apollinaire (RD90) - https://goo.gl/maps/RnDTy66vTe9ic2ZbA
Les microplastiques : De quoi s'agit-il ? Quelles sont les origines de ces polluants ? Quels sont leurs impacts sur la qualité de l'eau, l'environnement et les risques liés à cette pollution invisible ? Les microplastiques sont-ils présents dans les cours d’eau de notre territoire ? Quelle est la relation homme-plastique au quotidien ? Comment peut-on agir pour lutter contre la dispersion des microplastiques ?
Il s’agit là d’autant de questions qui seront abordées et débattues avec vous lors de cette conférence d’environ 1h avec La Pagaie sauvage et le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon.
La conférence sera suivie d’un moment convivial autour d’un verre.
Le plastique est devenu le 3è matériau le plus fabriqué après le ciment et l'acier. Chaque année, ce sont près de 20 millions de tonnes de plastiques qui sont déversés dans les océans. De plus, la fragmentation de ces déchets génère un nombre de particules de plastiques encore plus important : ce sont les nanoplastiques et les microplastiques. Ils sont retrouvés aujourd'hui dans tous les compartiments de l’environnement : eau, air, sols, et biosphère !
La pollution par les microplastiques est présente jusque dans les lieux les plus reculés de la planète. Le caractère persistant des microplastiques en fait une pollution de stock, si bien que toute quantité de microplastiques émise dans l’environnement est considérée comme un risque environnemental. Les incitations à surveiller et agir sont donc fortes.
Dans le cadre du contrat territorial des 5 rivières, programme d’actions multithématiques sur l’eau et les milieux aquatiques, le SMVVA a souhaité appréhender cette pollution dite « émergente » sur les cours d’eau de son territoire d’intervention. En partenariat avec La Pagaie sauvage et l’Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l’environnement et les matériaux (IPREM – UMR CNRS/Université de Pau et des Pays de l’Adour), une action de recherche de microplastiques dans l’eau a ainsi été lancée sur les bassins versants de la Veyre et du Charlet, puis étendue à ceux de l’Auzon, des Assats et du Charlet. Plusieurs campagnes de prélèvements ont eu lieu. Elles ont permis d’obtenir des éléments de connaissance sur la contamination de l’eau par les microplastiques et de quantifier ces derniers. Les animations proposées le 25 août seront l’occasion de partager avec vous les résultats obtenus.
La Pagaie Sauvage
L’association, basée à Bayonne, abrite un réseau de partage de connaissances autour des microplastiques en eaux douces : l’observatoire des microplastiques. Cet observatoire assure un lien solide entre les acteurs locaux et la recherche afin que la présence de cette pollution soit connue et étudiée sur le territoire national. L’association facilite l'accès aux données brutes pour les chercheurs grâce à la conception d’outils de sciences participatives adéquats (problématique soulevée, territoire étudié, populations locales susceptibles de participer...) permettant un état des lieux rapide de la pollution microplastique en France. Faire le lien, rassembler citoyens bénévoles, acteurs locaux et professionnels de recherche autour d’une problématique commune en offrant un espace de débat entre différents acteurs du territoire est au cœur des activités de l’association.
Pour en savoir plus sur La Pagaie sauvage : https://lapagaiesauvage.org/
Le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon
Le SMVVA, acteur de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques, exerce la compétence la « gestion des milieux aquatiques », sur le territoire de 28 communes : les 27 communes de la communauté de communes Mond’Arverne Communauté et d’une commune de Massif du Sancy (Le Vernet Sainte Marguerite). Il exerce aussi la compétence « gestion des eaux usées » sur 12 communes dont les eaux sont traitées à la station d’épuration des Martres de Veyre.
Le SMVVA pilote depuis plus de 15 ans des opérations territoriales de gestion de l’eau et des milieux aquatiques. Il met œuvre aujourd’hui le contrat territorial des 5 rivières sur les bassins des Assats, de l’Auzon, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour en savoir plus sur le SMVVA : https ://www.smvva.fr/
L’action de recherche des microplastiques dans l’eau et les animations proposées le 25 août à Aydat sont réalisés grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département du Puy-de-Dôme.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Le SMVVA propose gratuitement chaque année aux écoles élémentaires de son territoire un programme d'animations sur des thèmes liés à la protection des milieux aquatiques.
Le programme est construit annuellement en collaboration avec les services de l'Education Nationale. Les interventions dans les classes sont assurées par le CPIE Clermont Dômes pour le compte du SMVVA.
L’objectif est de permettre aux enfants de mieux connaître l’écosystème rivière, les répercussions des activités humaines sur l’eau et les milieux, de s’approprier les enjeux locaux dans ce domaine et développer l’éco-citoyenneté.
Chaque classe participante bénéficie de 4 demi-journées d’animation réalisées par des animateurs professionnels de l’éducation à l’environnement du CPIE Clermont-Dômes missionné par le SMVVA.
Sorties au bord de la rivière pour observer la faune et la flore, visite d’une station d’épuration, expériences diverses en classe, création d’un jardin sans pesticide … ponctuent la mise en œuvre du programme.
En fin d'année scolaire, une grande restitution est organisée avec toutes les classes participantes pour partager les compétences acquises et présenter les travaux réalisés au sein des classes.
Chaque année, élèves et enseignants nous surprennent par leur créativité et leur imagination débordante à savoir exploiter les acquis pour présenter le développement de leurs connaissances sur l'importance des milieux aquatiques.
Depuis 2005, 357 classes ont participé, plus de 8300 élèves du territoire ont donc déjà suivi un de ces programmes.
Le programme "Reconnexion à la nature et enjeux de l'eau" a été proposé pour l'année scolaire 2023/2024. Quatre thématiques ont été ouvertes aux classes pour ce programme « Eau et biodiversité », « Stop aux pollutions de l’eau », « Agroenvironnement » et « Patrimoine de l'eau»
En fin d'année scolaire, le 21 juin 2024, une grande restitution a été organisée avec 24 les classes participantes (541 élèves) pour partager les compétences acquises et présenter les travaux réalisés au sein des classes.
Ce jour là, tous les élèves ont été réunis sur un même site. Le transport a été pris en charge dans le cadre du programme. Sur site, les classes ont été réparties en petits groupes et ont participé chacune à 2 ateliers, à une visite de l'exposition des travaux des classes et à un atelier collaboratif partagé.
Compte tenu de son intérêt pour l'éducation à l'environnement et à la santé, le SMVVA a pu obtenir des financements supplémentaires de l'ARS pour cette nouvelle année scolaire.
Ainsi 24 classes élémentaires et maternelles du territoire peuvent bénéficier du programme cette année et participent activement à travailler sur une des thématiques ouverte.
Classes participantes en 2023/2024 :
Les programmes « Restauration des milieux aquatiques », « Lutte contre les pollutions de l’eau », « Bocage » et « Eau et biodiversité du Val d’Allier » ont été proposés pour l'année scolaire 2022/2023, par le SMVVA, aux écoles des communes concernées par le Contrat Territorial des 5 Rivières.
Contraint par des budgets restreints, le SMVVA a pu retenir seulement 12 classes du territoire réparties sur 6 écoles (Chauriat, Saint Bonnet les Allier, Saint Saturnin, Tallende, La Roche Blanche et Chanonat).
Ces 12 classes élémentaires et maternelles ont participé activement à l’un ou l’autre de ces programmes d’animation.
Le travail réalisé par les élèves sera présenté lors d'une journée de valorisation organisée au sein même de chaque école le jeudi 29 juin 2023. Retour sur cette belle journée à retrouver ici.
Les programmes « la restauration des milieux aquatiques", « la lutte contre la pollution des eaux par les pesticides », « les nitrates et les macropolluants », « le bocage et Eau et biodiversité du Val d’Allier » ont été proposés pour l'année scolaire 2021/2022 par le SMVVA aux écoles de 33 communes du territoire du Contrat Territorial des 5 Rivières.
31 classes élémentaires et maternelles ([1]) ont participé activement à l’un ou l’autre de ces programmes d’animation.
Le travail réalisé par les élèves a été présenté sur 2 journées de valorisation et d’échanges les jeudi 16 et vendredi 17 juin 2022 au domaine de Chadieu.
Cette rencontre a offert aux 712 enfants des écoles participantes, de 10h jusqu’à 16h, diverses activités autour de la thématique de l’eau : nombreux ateliers menés par des animateurs du CPIE et du personnel du SMVVA et la visite de l’exposition composée des projets de chaque classe.
Le 18 juin 2022, une manifestation grand public était organisée par le SMVVA pour présenter le expositions des travaux des élèves et pour participer à des animations. Retour sur cette belle journée ici.
[1] Écoles participantes en 2021/2022 : Le Crest, Orcet, Saint Georges sur Allier, Sallèdes, Yronde et Buron, Vic le Comte, Saint Maurice sur Allier, Manglieu, La Roche Blanche, La Sauvetat, Pérignat sur Allier.
Découvrez des rendus bluffants des réalisations et des apprentissages des élèves du territoire du SMVVA dans la vidéo ci-contre réalisée en 2021.
Pour tout renseignement, contactez :
Béatrice MALHERBE – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : beatrice.malherbe@smvva.fr – 04 73 39 13 99
La réglementation impose pour les cours d’eau classés en liste 2 (cas du Pignols entre le pont de la Raquette et sa confluence avec l’Allier) de restaurer la continuité écologique au droit des ouvrages faisant obstacle à cette dernière.
Il s’agit de permettre le transport des sédiments, pour assurer un bon fonctionnement du cours d’eau, et la libre circulation des poissons.
En 2021 et 2022, le Département du Puy de Dôme est intervenu sur les ponts routiers dont il est propriétaire (sur la RD116 : pont dans Enval, pont de la Malotière en amont des Pétades, et sur la RD1 : pont en amont de la confluence avec l’Allier).
Trois autres ouvrages appartenant à la commune de Vic-le-Comte devaient ou doivent encore être aménagés pour répondre aux obligations réglementaires.
Le SMVVA en tant que gestionnaire « Milieux aquatiques » sur cette commune intervient pour le compte de la commune.
En avril 2023 ont ainsi débutés les travaux de restauration au niveau du seuil du Moulin d’Enval en amont du village d’Enval.
Ce seuil en travers de la rivière alimentait une prise d’eau en rive droite amenant les eaux du Pignols au moulin d’Enval situé en aval. Le bief permettant cette alimentation a été en grande partie détruit. Il n’y avait donc plus d’usage vis-à-vis du moulin.
Ce seuil provoquait une chute de la ligne d’eau d’environ 1,5 m, constituant un obstacle à la continuité écologique, infranchissable pour la faune piscicole. Il modifiait l’écoulement naturel de l’eau en créant un faciès de type plat lent (eau stagnante) sur environ 30 m en amont.
La destruction du seuil était impossible car elle aurait entraîné un effondrement de la berge en rive droite et une perte de sédiments trop importante.
Il a donc été choisi, après étude par un bureau spécialisé, de créer un nouveau lit pour la rivière en riche gauche, lui permettant de contourner le seuil et ainsi effacer l’obstacle ! Un nouveau lit naturel du ruisseau a ainsi été terrassé sur 60 mètres linéaires. L’ancien lit, qui n’est plus en eau, a été conservé pour servir de bras de décharge pendant les crues.
Pour stabiliser le profil en long du nouveau lit du Pignols, il a été fait appel aux techniques du génie dynamique qui consiste à utiliser du bois (pose de piquets de bois dans le fond du lit).
Les travaux étant situés dans une zone de présemption de prescription archéologique, un diagnostic archéologique préalable a été réalisé par l’INRAP début 2023 pour le compte de la DRAC. Aucun vestige n’a été trouvé sur ce site et les travaux ont pu ainsi démarrer en avril 2023. Ils seront achevés à l’automne avec la réalisation de plantations et boutures sur les nouvelles berges.
Les travaux ont été confiés, après appel d’offres, à l’entreprise BEE Paysage de Sauvagnat-Ste-Marthe.
Ils ont été réalisés après accord des propriétaires riverains des parcelles.
Avant la mise en eau du nouveau lit, une pêche de sauvetage des poissons a été réalisée par la Fédération de pêche et Protection du Milieu aquatique du Puy de Dôme, avec la collaboration de l’association de pêche « La Truitelle ».
Travaux réalisés grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Département du Puy-de-Dôme.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Les déchets verts sont les résidus d’origine végétale issus des activités de jardinage et d’entretien des espaces verts : tonte de pelouse, taille de haies, d’arbres ou arbustes, feuilles mortes, ...
Pour les gestionnaires des déchets, les déchets "verts" font techniquement partie de la "Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères (FFOM)" , communément nommés "biodéchets" qui comprennent aussi des restes de nourriture, épluchures, légumes, etc..
Ce type de déchets se retrouve hélas régulièrement dans les cours d’eau que ce soit en pleine nature ou dans les traversées de bourgs des villages.
A chaque printemps, le temps d'entretenir les jardins arrive et s'accompagne d'une production importante de déchets verts.
Herbe ou feuilles coupées sont biodégradables mais c'est une erreur de penser qu'ils ne présentent pas un risque pour les rivières.
Par méconnaissance des effets néfastes sur les cours d’eau et les écosystèmes associés, ces déchets biodégradables sont malheureusement fréquemment jetés dans les cours d’eau ou laissés en haut de berge.
Quels problèmes pour la rivière?
Pollutions :
En se décomposant dans l’eau, ces déchets contribuent à la pollution organique et accentuent le phénomène d’eutrophisation*.
Aggravation de la perte de biodiversité :
Les rivières et leurs abords constituent des lieux propices au développement de la vie des animaux et des plantes. L’arrivée massive de matière organique va modifier les caractéristiques de la rivière, de ses abords et provoquer une perte de biodiversité parfois importante (ex : prolifération d’orties, liserons...).
Menace pour la stabilité des berges et contribution au développement de plantes « invasives » :
Déposés le long des berges, ils provoquent une asphyxie des plantes et le pourrissement de leurs racines. Les berges ainsi mises à nu peuvent se déstabiliser au risque de s’effondrer. Les plantes invasives telles que la Renouée du Japon (Reynoutria japonica) et la Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) ont la faculté de se développer rapidement dans les milieux fragilisés au détriment de la flore locale.
Entrave au libre écoulement des eaux :
Les déchets verts tombés dans la rivière peuvent rapidement créer des mini-barrages, pouvant provoquer une élévation anormale de l’eau lors de fortes pluies voire des inondations en se bloquant au niveau des ouvrages.
* L’eutrophisation est un enrichissement d’une eau en sels minéraux (essentiellement des nitrates et des phosphates), entraînant des déséquilibres écologiques tels que la prolifération de la végétation aquatique et l’appauvrissement du milieu en oxygène. Ce processus peut être naturel ou artificiel.
Sources : Syndicat des 3 Rivières
Ne pas confondre les herbiers et les algues
Certains biefs de moulins, du fait de leur faible profondeur, peuvent avoir un fort développement d’herbiers (callitriches, cressons, renoncules aquatiques…) qui eux sont bénéfiques pour la biodiversité et le développement des organismes aquatiques. Il ne faut pas les confondre avec des algues.
Leur arrachage n’est pas conseillé et il faut encore moins s’en débarrasser en les laissant se faire emporter par le courant : ils vont finir leur course en aval et ils peuvent créer des bouchons/barrages !
Au même titre que les autres déchets, les dépôts sauvages de déchets verts sont passibles d’amendes.
QUE FAIRE DE SES DÉCHETS VERTS ?
Les déchets verts peuvent être déposés dans un parc à containers spécifiques ou être valorisés au jardin, ce qui est mieux que de les jeter ou les brûler (le brûlage est d'ailleurs strictement interdit!).
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a réalisé entre mai et juin 2023 des travaux de restauration de la végétation rivulaire et de mise en défens du ruisseau du Moulin à Busséol. Ce ruisseau est situé en amont du bassin versant des Assats.
Sur ce secteur, le ruisseau présentait une végétation riveraine (appelée « ripisylve »), vieillissante et plusieurs secteurs dégradés du fait du passage du bétail dans le ruisseau. Il a été jugé essentiel de travailler à la préservation et à la restauration de ce ruisseau sur ce secteur amont du bassin versant des Assats pour contribuer à la reconquête de la qualité de l'eau et des milieux aquatiques malheureusement très dégradés pour ce cours d'eau. C'est un premier pas essentiel avant d'autres travaux d'ampleur indispensables à mener pour cette reconquête. Le SMVVA a déjà engagé les études préalables pour les travaux à venir en aval du secteur traité cette année.
Aucun travaux de restauration n'avaient jamais été menés sur ce secteur.
Cette tranche de travaux, sur environ 3 km de cours d'eau, était limitée à des interventions légères : élagage, débroussaillage sélectif, mise en défens des berges par recul ou mise en place de clôtures et aménagements de passerelles et de points d'abreuvements pour le bétail. Cet automne, des plantations d'essences locales adaptées viendront compléter les travaux.
Les interventions du SMVVA sont sélectives : seuls les arbres risquant de tomber et les bois morts créant des embâcles ont été enlevés afin de permettre le libre écoulement des eaux. Elles sont adaptées aux enjeux, avec un souci d’être le moins « interventionniste » possible et avec l’objectif de restaurer les milieux aquatiques, leurs fonctions écologiques et leurs habitats pour la faune aquatique.
Les travaux de restauration de la ripisylve permettent de lui rendre toutes ses fonctions écologiques : maintien des berges, épuration de l’eau, lutte contre le réchauffement de l’eau, abris et ressources alimentaires pour la faune… La présence d’une végétation rivulaire adaptée, c’est-à-dire composée d’essences locales de bord de rivière, diversifiée, et en bon état sanitaire, est un enjeu majeur pour le bon fonctionnement des milieux aquatiques et la qualité de l’eau.
Sur ce secteur, 5 abreuvoirs et 3 passerelles bois ont également été aménagés et plus de 1700 m de clôtures posées. Ainsi les animaux peuvent maintenant s’abreuver dans le cours d’eau, le traverser sans le piétiner et ainsi éviter le colmatage du lit, la destruction d’habitats ou encore des atteintes à qualité de l’eau (suppression des déjections directes dans le cours d’eau).
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise STE de Cournon d’Auvergne.
A noter que les travaux se font avec l’accord des propriétaires des parcelles et que le bois est laissé à leur disposition.
Ces travaux sont cofinancés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, le Département du Puy de Dôme et le SMVVA.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Béatrice MALHERBE – Chargée de mission Gestion des Milieux Aquatiques : beatrice.malherbe@smvva.fr – 04 73 39 13 99
Le SMVVA propose gratuitement chaque année aux écoles élémentaires de son territoire un programme d'animations sur des thèmes liés à la protection des milieux aquatiques. Ce programme est construit annuellement en collaboration avec les services de l'Education Nationale. Les interventions dans les classes sont assurées par le CPIE Clermont Dômes pour le compte du SMVVA.
L’objectif est de permettre aux élèves de mieux connaître l’écosystème rivière, les répercussions des activités humaines sur l’eau et les milieux, de s’approprier les enjeux locaux dans ce domaine et développer l’éco-citoyenneté.
Cette année, 12 classes (282 élèves) du territoire ont pu bénéficier de ce projet.
Les programmes « Restauration des milieux aquatiques », « Lutte contre les pollutions de l’eau », « Bocage » et « Eau et biodiversité du Val d’Allier » ont été proposés pour l'année scolaire 2022/2023, par le SMVVA, aux écoles des communes concernées par le Contrat Territorial des 5 Rivières.
Chaque classe participante a bénéficié de 4 demi-journées d’animation réalisées par des animateurs professionnels de l’éducation à l’environnement du CPIE Clermont-Dômes missionné par le SMVVA.
Sorties au bord de la rivière pour observer la faune et la flore, visite d’une station d’épuration, expériences diverses en classe, création d’un jardin sans pesticide … ont ponctué la mise en œuvre du programme.
12 classes élémentaires et maternelles du territoire, réparties sur 6 écoles, ont participé activement à l’un ou l’autre de ces programmes d’animation cette année : Chauriat, Saint Bonnet les Allier, Saint Saturnin, Tallende, La Roche Blanche et Chanonat.
Les productions des élèves ont été présentées lors d'une journée de valorisation organisée au sein même de chaque école le jeudi 29 juin 2023.
Une délégation* s'est rendue dans chacune des 6 écoles qui ont participé au projet cette année et les élèves des 12 classes ont présenté eux mêmes leurs travaux aux adultes.
Parfois très assurés, parfois un peu timides, les élèves ont tous impressionné les adultes par leurs connaissances acquises sur les sujets de l'eau et leur capacité à les présenter et à répondre aux questions des adultes, parfois compliquées.
Quelques éléments au sujet des restitutions présentées :
- A Saint Saturnin les élèves de petite section ont présenté le cycle de l’eau domestique, les affiches qu’ils ont réalisées pour réduire les gaspillages de l’eau et adopter les bons gestes pour économiser l’eau, et un jeu pour comprendre les besoins en eau des êtres vivants. Les enfants de moyenne section ont présenté une affiche expliquant le cycle naturel de l’eau et ont réalisé des expériences sur le fonctionnement des nappes phréatiques et la perméabilité des sols. Un article est paru dans la Montagne.
- A Saint Bonnet les élèves de maternelle ont présenté leur maquette de la source à la mer, leurs affiches et exposition. Ils ont expliqué en détail leur voyage au bord de la mer et les différentes techniques de pêche.
- A Chauriat, les classes de maternelles sont passées par petits groupes devant la délégation pour commenter les différentes affiches, pendules et dessins réalisés au cours de l'année et lors des sorties avec Valérie, l'animatrice du CPIE "qui avait oublié les crayons de couleurs", mais les élèves ont expliqué fièrement avoir réussi à faire des couleurs avec des éléments naturels : herbes, terre, fleurs, .... Un composteur a été mis en place, les élèves apportent à tour de rôle, une fois par semaine, les déchets de la cantine et le compost marche bien, les petites bêtes font leur travail. M Champigneul, Inspecteur de la Circonscription, a profité de l'occasion pour remettre à l'école le niveau 1 du label E3D.
- A La Roche Blanche, les classes de maternelles ont réalisé une maquette sur la vie du saumon, présenté un exposé sur le Saumon, réalisé un jeu avec des éléments naturels,...
- A Tallende, c'est en chansons que la délégation a été reçue, après un exposé sur le projet. M. Bascle, correspondant local de la Montagne, était présent et a rédigé un article paru dans la Montagne dès le dimanche 1er juilet.
- A Chanonat, les élèves ont demandé à la délégation de retrouver tous les déchets présents dans la rivière sur leur grande maquette. Ils ont ensuite chanté la chanson qu'ils avaient composée eux mêmes, paroles et musique sur les thématiques abordés au cours du programme.
Après le départ de la délégation, chaque classe a retrouvé son animateur référent du CPIE pour la réalisation d'un inventaire de la biodiversité autour de l'école.
*Composition de la délégation présente dans les écoles le 29 juin 2023 :
- Représentants de l’Éducation Nationale : Maryvonne GIRARDIN (Formatrice EDDACLER - Rectorat de Clermont-Ferrand), Caroline BESAIRIE (Conseillère Pédagogique - IEN Clermont Vic), Yannick RAFAITIN (Coordonnateur du groupe EDD académique, EDDACLER - Professeur de SVT au lycée René Descartes, Cournon d'Auvergne - Formateur académique, académie de Clermont-Ferrand) , Stéphanie BREUIL (Conseillère Pédagogique- COURNON VAL D'ALLIER), Hélène ROMEUF (Inspectrice de l'Éducation Nationale - COURNON VAL D'ALLIER), Jean-Christophe AUXERRE (Conseiller Pédagogique- COURNON VAL D'ALLIER), Bruno CHAMPIGNEUL (Inspecteur de l'Éducation Nationale- COURNON VAL D'ALLIER)
- Représentants des parents d’élèves : présents dans les écoles de Saint Saturnin, La Roche Blanche, Chanonat
- Elus des communes concernées : Messieurs Philippe TARTIERE, Jean Louis CECCHET et Franck TALEB (maires respectifs d' Olloix, Saint Sandoux et Saint Saturnin), Mme Antoinette MECIER (élue à Chanonat), Mme Virginie FRITEYRE et M Jacques CUBIZOLLES (élus à La Roche Blanche)
- Représentants du CPIE Clermont Dômes : M Laurent THEVENON (directeur), Mme Cécile BIRAD (administratrice), Messieurs Edgard MARTIN et Daniel THOMAS (administrateurs) et de Benoît Fabre, René GONZALEZ (animateur), Valérie DUPIC (animatrice), Olympe TRITTO (animatrice), Victorine JOUVE (animatrice), Nadine BRIDAY (animatrice),
- Elus et agents du SMVVA : Michel VIALLEFONT (président), Elisabeth SAILLARD et Béatrice MALHERBE (chargées de mission)
- Enseignantes : Katia SERRE et Claire GALLIEN (Chanonat), Florence MORIZET et Nowène VINDIOLLET (Chauriat), Marie Hélène Aulagner et Stéphanie MEGE (La Roche Blanche), Martine OUSTINOFF et Malorie GERBAL ( Saint Bonnet les Allier), Maïté BARBECOT et Marie GEOURJON (Saint Saturnin), Valérie MAGAUD et Mme Macheboeuf (Tallende)
Découvrez des rendus bluffants des réalisations et des apprentissages des élèves du territoire du SMVVA dans la vidéo ci-contre réalisée en 2021.
La commune d’Aydat est labellisée Pavillon Bleu depuis 2013. Dans le cadre des actions conduites au titre de la sensibilisation à la découverte et à la protection de l’environnement, la commune a mis en place depuis 2017 des expositions de plein air dans la zone humide.
Ces expositions poursuivent un triple objectif qui est de faire découvrir la zone humide en tant que milieu naturel, d’offrir aux visiteurs une alternative à la fréquentation intense de la plage et d’éduquer à l’environnement en général.
Le jury du Pavillon Bleu insistait depuis plusieurs années sur l’opportunité de valoriser davantage la faune et la flore locales, et c’est la raison pour laquelle la commune a fait appel au CPIE Clermont Dômes qui coopère avec un large réseau de naturalistes et de photographes locaux.
C’est à Renaud DANIEL, éducateur à l’environnement et photographe que l’on doit les magnifiques prises de vues de 14 animaux saisis sur le vif et les descriptions qui les accompagnent. Ils peuvent tous être observés sur le territoire communal, même si cela requiert un peu de patience et de temps pour certains !
Vous pouvez découvrir l’exposition dès à présent et jusqu’à la fin des vacances de Toussaint en accès libre dans la zone humide du lac d’Aydat. Deux visites gratuites (tout public) sont programmées en matinée le 12 juillet et le 19 août pour lesquelles il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’office de tourisme Mond’Arverne : www.mondarverne.com (activités Pavillon Bleu) ou 04 73 79 37 69.
L’exposition a été financée par la commune d’Aydat avec la participation du Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon qui gère la zone humide, et le concours du Conseil département du Puy-de-Dôme.
De fin mars à début juin 2023, les premiers travaux de restauration du ruisseau de Cougoul sur la commune de Vic-le-Comte ont eu lieu au niveau du ravin de Binet, avec pour objectif de protéger ce ruisseau et d’évacuer les nombreux déchets présents dans la rivière et à proximité.
Le ruisseau de Cougoul prend sa source sur la commune d’Yronde et Buron et rejoint le ruisseau de Pignols au niveau du hameau des Pétades sur la commune de Vic-le-Comte, après avoir parcouru près de 6 km. Il n’avait jusqu'alors jamais fait l’objet de travaux de restauration.
Dans le secteur du ravin de Binet, différentes problématiques nécessitaient d'agir :
PHOTOS AVANT INTERVENTIONS :
Pour préserver et restaurer le ruisseau, le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a missionné l’entreprise BEE PAYSAGE pour mener différentes interventions :
Ces travaux ont été réalisés avec l’accord des propriétaires des parcelles riveraines du ruisseau et en partenariat avec la commune de Vic-le-Comte et le SICTOM Brioude-Issoire (qui a notamment mis à disposition du SMVVA des bennes pour collecter les déchets).
PHOTOS APRÈS INTERVENTIONS DU SMVVA :
Travaux réalisés en partie grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Département du Puy-de-Dôme.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Le syndicat mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) est un syndicat mixte fermé créé en 1972 qui possède aujourd’hui deux compétences à la carte.
La première concerne l’assainissement pour le compte de 12 communes (Aydat, Corent, Laps, Le Crest, Les Martres de Veyre, Mirefleurs, Saint Amant Tallende, St Maurice es Allier, St Saturnin, Tallende, Veyre-Monton et Vic Le Comte) pour environ 25 000 habitants. Le SMVVA gère la collecte, le transfert et le traitement des eaux usées grâce à des réseaux et 3 stations d’épuration.
La deuxième concerne la gestion des milieux aquatiques pour environ 40 000 habitants sur le territoire de Mond’Arverne communauté et une partie de la communauté de communes Massif du Sancy pour une partie de la commune du Vernet Saintte Marguerite. L'objectif du SMVVA est l’atteinte d’un bon état écologique des masses d’eau selon la directive cadre sur l’eau.
Le poste de relevage (PR) de Longues sert les deux compétences du SMVVA en collectant les eaux usées tout en préservant les masses d’eau superficielles par son bassin de rétention.
Dans le cadre d’une politique de gestion patrimoniale des réseaux d’assainissement et des ouvrages structurants, le poste de relèvement de Longues ainsi que la conduite de refoulement, datant de 1980, a fait l’objet d’une construction nouvelle permettant de recevoir les effluents de 7 229 personnes des communes de Corent, Laps, Saint Maurice es Allier et Vic le Comte.
Les solutions techniques déployées dans le cadre de ce projet ont permis de répondre à l’objectif ambitieux de préserver la ressource, la rivière Allier, en limitant le nombre de déversements des eaux usées durant des épisodes pluvieux.
L'inauguration a eu lieu le 25 mai dernier avec une visite du poste sous un beau soleil. Des explications techniques ont été apportées apportées par Michel Viallefont, président du SMVVA et par le maître d'oeuvre des travaux, Guillaume Vaignant, du Cabinet Merlin.
Étaient également présents : Antoine Desforges, maire de Vic le Comte; Michel Viallefont, Président du SMVVA; Pierre Riol, vice-président du Conseil Départemental du Puy de Dôme; Laurent Lenoble, secrétaire général de la Préfecture du Puy de Dôme; Pascal Bertrand, représentant de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne et de nombreux élus du territoire et partenaires techniques du SMVVA.
Coût du projet : 1 227 360.06 € HT dont 748 624.97 € d'aide de l’Etat (Préfecture 63 et Agence de l’Eau Loire Bretagne) et du conseil départemental du Puy de Dôme
Pour tout renseignement, contactez :
Nicolas BEAUMONT – Technicien assainissement : nicolas.beaumont@smvva.fr – 06 30 92 61 94
Pierre GUITTARD – Technicien assainissement : pierre.guittard@smvva.fr – 06 74 05 01 94
Le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a réalisé en avril 2023 des travaux de restauration de la végétation rivulaire de la Veyre à Saint-Amant-Tallende.
Sur ce secteur, la Veyre présentait en effet une végétation riveraine (appelée « ripisylve »), vieillissante, qui nécessitait d’être restaurée sur environ 600 m par des interventions légères : élagage, débroussaillage sélectif…
Des peupliers cultivars* anciennement plantés, arrivés à maturité, menaçaient aussi de tomber dans la rivière et de créer ainsi des obstacles au bon écoulement des eaux. C’est pourquoi ces peupliers ont été abattus, démontés par des grimpeurs-élagueurs car situés dans un secteur risqué. Les travaux ont également consisté en l’enlèvement de bois morts accumulés dans le lit de la rivière, les « embâcles », qui peuvent s’avérer dangereux en cas de crue.
Les peupliers cultivars : des arbres inadaptés en bord de rivière. On vous explique pourquoi !
Ces arbres sont sujets à la casse et au basculement en raison de leur réseau racinaire superficiel, de leur port élevé et de leur prise au vent. Ils peuvent ainsi provoquer des effondrements de berge, ou encore, des chablis et des accumulations de bois dans le lit des rivières gênant l’écoulement des eaux. Leur fonction épuratrice est inférieure à celle d’une ripisylve naturelle diversifiée. Leurs feuilles, difficilement dégradables s’accumulent dans le lit et peuvent accentuer son colmatage, phénomène défavorable à la vie aquatique. Leur consommation d’eau est importante. Enfin, les peupliers cultivars concurrencent la ripisylve naturelle.
* Peupliers cultivars = variétés cultivées, obtenues par croisement (hybrides). A ne pas confondre avec le Peuplier noir espèce autochtone naturellement présente en bord de cours d’eau dans notre région, notamment sur la rivière Allier.
Les interventions du SMVVA sont sélectives : seuls les arbres risquant de tomber et les bois morts ont été enlevés afin de permettre le libre écoulement des eaux.
Il s’agit d’un enjeu important dans un secteur urbanisé à risques. La protection des ouvrages et habitations est primordiale. Le but est donc de prévenir le risque de débordement du cours d’eau et les inondations des propriétés riveraines.
Dans les secteurs non urbanisés, sans enjeu de protection des biens et des personnes, la gestion est différente. Il n’est pas nécessaire de procéder à l’enlèvement du bois mort accumulé dans le lit, sauf si l’embâcle est particulièrement volumineux.
Les interventions du SMVVA sont donc adaptées aux enjeux, avec un souci d’être le moins « interventionniste » possible et avec l’objectif de restaurer les milieux aquatiques, leurs fonctions écologiques et leurs habitats pour la faune aquatique.
Les travaux de restauration de la ripisylve permettent de lui rendre toutes ses fonctions écologiques : maintien des berges, épuration de l’eau, lutte contre le réchauffement de l’eau, abris et ressources alimentaires pour la faune… La présence d’une végétation rivulaire adaptée, c’est-à-dire composée d’essences locales de bord de rivière, diversifiée, et en bon état sanitaire, est un enjeu majeur pour le bon fonctionnement des milieux aquatiques et la qualité de l’eau.
Sur ce secteur, trois abreuvoirs ont également été aménagés pour permettre aux animaux de s’abreuver dans le cours d’eau sans le piétiner et ainsi éviter le colmatage du lit, la destruction d’habitats ou encore des atteintes à qualité de l’eau (suppression des déjections directes dans le cours d’eau).
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise STE de Cournon d’Auvergne.
A noter que les travaux se font avec l’accord des propriétaires des parcelles et que le bois est laissé à leur disposition.
Ces travaux sont cofinancés par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Département du Puy de Dôme.
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Ce mardi 4 avril a eu lieu l’évacuation des déchets ramassés dans le lit et sur les berges du ruisseau de Cougoul lors des travaux de restauration du ruisseau actuellement menés par le SMVVA (voir article).
Les 18 m3 de déchets en tout genre (métaux, plastiques…) et la centaine de pneus accumulés depuis de nombreuses années dans ce ravin situé sous l’ancienne décharge de Vic-le-Comte, ne pouvaient pas être évacués autrement que par hélitreuillage. L’accès à des engins est en effet impossible dans le ravin et au vu également du volume de déchets à évacuer.
Ces déchets vont être triés et éliminés selon les filières adéquates par le SICTOM Issoire Brioude qui a mis à disposition du SMVVA des bennes de tri spécialement pour cette opération.
L’entreprise BEE Paysage en charge des travaux de restauration du ruisseau pour le compte du SMVVA a fait appel à Savoie Hélicoptères pour cette intervention délicate.
Travaux réalisés grâce au soutien financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du Département du Puy-de-Dôme.
Financement : Agence de l’eau Loire-Bretagne (50%), Département du Puy-de-Dôme (10%), SMVVA (40%).
Ce programme multithématique est piloté par le SMVVA pour reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques
sur le territoire des bassins versants de l’Auzon, des Assats, du Charlet, du Pignols et de la Veyre.
Pour tout renseignement, contactez :
Aurélien MATHEVON – Technicien rivières chargé de la maîtrise d’œuvre des travaux : aurelien.mathevon@smvva.fr – 06 83 41 11 58
Elisabeth SAILLARD – Chargée de mission – coordinatrice du Contrat territorial des 5 Rivières : elisabeth.saillard@smvva.fr – 04 73 39 13 98
Ce projet innovant a pour objectif d'inviter les habitants du territoire à participer au zéro pesticide dans nos communes : au lieu de désherber, semez des fleurs sauvages locales en pieds de murs sur l'espace public
Cette opération permet ainsi de préserver la qualité de l’eau et favorise la biodiversité. Elle est opérationnelle sous pilotage du SMVVA depuis 2017.
L’opération est renouvelée en 2023 avec 21 espèces de plantes sauvages locales produites, leurs graines récoltées, triées et mises en sachets par l'ESAT des Cardamines : nielle des blés, moutarde des champs, sauge des près, matricaire inodore, sainfoin cultivé, trèfle Molinier, jouet du vent, grand coquelicot, buplèvre à feuilles rondes, miroir de Vénus, aigremoine, silène à bouquet, chicorée sauvage, brome des champs, silène visqueux, bleuet des moissons, chardon Marie, millepertuis perforé, origan commun, peucedan d’Alsace et mauve sylvestre.
Dans un souci de préservation de la flore locale, les espèces proposées ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Elles sont adaptées au contexte pédoclimatique local et ne présentent aucun caractère ni invasif, ni trop concurrentiel vis-à-vis de la flore locale. Elles ont été choisies avec l’aide du CBNMC préférentiellement parmi les messicoles et des indigènes ornementales et en veillant à ce qu’elles ne présentent pas de risque de croisement génétique avec la flore endémique. Elles ont des caractéristiques de développement assez couvrantes pour être concurrentielles aux herbes indésirables.
En 2023 c'est encore plus de 6000 sachets individuels qui ont été préparés par l'ESAT* des Cardamines ainsi que 650 sachets de graines en mélanges et des sachets de plus grandes quantités de graines pour les communes et le fleurissement des délaissés.
Ce printemps, les habitants du territoire pourront ainsi semer les graines en pieds de murs, sur l’espace public. Par ce geste, la population favorise la concurrence des herbes indésirables par des fleurs sauvages locales, participe à l’embellissement de l’espace public et limite les besoins d’intervention de désherbage des agents communaux, qui n'ont plus le droit d'utiliser des pesticides, tout en œuvrant en faveur de la biodiversité.
Le projet porte également sur des essais de productions avec la rédaction de fiches d'itinéraires techniques pour la production de ces espèces sauvages, l'accompagnement technique pour la production, le tri et la mise en sachets des graines. Cette partie du projet est réalisée à Yronde et Buron par Pierre Feltz pour le compte du SMVVA.
* ESAT : Etablissement de Service d'Aide par le Travail
Financements :
Cette opération pilote est portée par SMVVA en partenariat avec le CBNMC, FREDON Auvergne Rhône Alpes et la DREAL Auvergne Rhône Alpes. Elle a été financée en 2018 par l’Agence de l’Eau Bretagne, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, le SMVVA et la DREAL Auvergne Rhône Alpes (pour la partie messicoles). La poursuite de l’opération depuis 2019 est financée par le SMVVA et des fonds européens du LEADER GAL VAL d’Allier du Grand Clermont.
Communes concernées par l'étude : Olloix, Saint-Sandoux, St-Saturnin, Ludesse et Montaigut-le-Blanc.
Où est le sable en excès ? D’où provient-il ? Pourquoi s’accumule-t-il ? Quels sont les impacts des apports excessifs de sable et de l’ensablement sur les cours d’eau de ce bassin, notamment sur la Monne qu’ils alimentent ? Telles sont les questions auxquelles essayent de répondre cette étude afin de proposer, le cas échéant, des actions pour réduire les problématiques avérées et/ou leurs impacts. Le diagnostic préalable sera présenté en comité de suivi le 30 mars prochain.
Communes concernées par l'étude : Saulzet-le-Froid et Le Vernet-Ste-Marguerite
On entend par trame bleue la rivière et ses milieux associés, notamment la ripisylve (végétation riveraine) et les zones humides. Un diagnostic a permis de caractériser l’état de cette trame bleue sur la Haute-Monne, appréhender ses fonctionnalités, et d’étudier les activités humaines interférant avec celle-ci (gestion forestière, pratiques agricoles, gestion des étangs…). Le comité de pilotage de l’étude se réunira fin mars pour valider les objectifs de préservation et de restauration de la trame bleue et les pistes d’actions qui, seront ensuite approfondies en plan d’actions.
L'étude est financée par la Région Auvergne Rhône Alpes, l'Agence d el'eau Loire-Bretagne, le Département du Puy de Dôme et le SMVVA
Communes concernées par l'étude : Saint-Genès-Champanelle, Chanonat et Orcet pour l'Auzon, et Busséol, Chauriat et St-Georges-sur-Allier pour les Assats.
L’étude porte sur 23 plans d’eau (20 sur l’Auzon, dont 3 sur le territoire de Clermont Auvergne Métropole, et 3 sur les Assats).
Outre une caractérisation de ces plans d’eau (description, fonctionnement, usages, gestion…), il s’agit de déterminer leurs impacts éventuels sur l’hydrologie et la qualité de l’eau, afin de proposer, le cas échéant, des actions pour réduire ces impacts.
Des visites des plans d’eau concernés viennent d’avoir lieu avec les différents propriétaires.
Communes concernées par l'étude : Busséol, Saint Georges sur Allier et Mur sur Allier
Afin d’étudier la faisabilité de travaux de restauration de la morphologie des cours d’eau de ce bassin, une étude est actuellement réalisée sur 3 secteurs : l’amont du ruisseau du Moulin à Busséol, celui du Célet en aval de Lignat (St-Georges-sur-Allier) et au niveau de confluence des Assats avec l’Allier (Mur-sur-Allier).
Après l’élaboration de différents scénarios, une phase de concertation est prévue d’ici juin prochain.
Toutes ces études doivent permettre de faire des propositions d’actions pour la seconde phase du Contrat (2024/2026).
A noter que l’étude projet pour la restauration du ruisseau du Pignols dans le village d’Enval (Vic-le-Comte) se poursuit.
D’autres études devraient être prochainement lancées.
La ferme « Le terres d’Amnis » est une exploitation située aux Martres-de-Veyre, à deux pas de l’Allier. Installée sur une parcelle de 1. 2 ha, Julianne Puertas cultive des légumes de saison ; l’exploitation est en cours de conversion en agriculture biologique. En 2022, elle a contacté l’association « Mission Haies » avec pour objectif de planter des haies autour de sa parcelle. Au total, le projet représente 500 mètres de haies, la moitié a été plantée cette année, lors d’une journée de plantation citoyenne, l’autre partie sera plantée en 2023.
Il y avait du monde sur la parcelle ce samedi 4 février : une vingtaine d’adultes et 8 enfants sont venus mettre la main à la pâte : au préalable, le sol avait été ameubli et le paillage déroulé : chacun a pu préparer les plants, les praliner*, puis les planter. Avec tout ce monde, en deux heures c’était fait et tout le monde est reparti ravi.
*technique qui consiste à faire tremper les racines dans un mélange argileux et riche en matière organique, juste avant leur plantation en pleine terre
Pourquoi avez-vous voulu planter des haies ?
« Mon exploitation est située sur un espace très ouvert, très séchant. Au départ, le projet de haie visait à créer un microclimat sur les parcelles, pour adapter l’exploitation au réchauffement climatique. Mais cela a également comme objectif de favoriser les auxiliaires (les oiseaux par exemple) et les insectes pollinisateurs : au lieu d’acheter des bourdons, je préfère planter arbres et arbustes pour les attirer. »
Pour répondre à la demande de Julianne, la technicienne de Mission Haies a donc proposé d’intégrer des essences mellifères comme l’Aubépine, le Prunier domestique, l’Eglantier ou le Noisetier ; tous les plants sont des espèces locales, adaptées au sol et au climat. Il reste à voir la haie grandir pour en voir petit à petit tous les bénéfices.
Le témoignage de Jean-pierre Cadiou, responsable de l’organisation de ces chantiers participatifs.
"Je travaille avec l'association Les Haies du Puy-de-Dôme et la Mission Haies Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre d’une convention de mécénat de compétences de deux ans entre la Manufacture Michelin et ces structures. J’ai rencontré la Mission Haies en participant à un chantier citoyen en 2021 et je me suis tout de suite senti très concerné par les multiples enjeux liés aux haies champêtres. J’apprécie beaucoup l'entraide, la convivialité, l'action collective très concrète des chantiers participatifs, ainsi que la rencontre de personnes qui viennent d’horizons très différents : on plante des arbres et on échange beaucoup!"
Et aussi…
Lundi 6 mars, les enfants de l'école de Saint-Sandoux ont planté une haie en limite de l’école.
Ces projets s’insèrent dans le programme du Contrat territorial des 5 rivières porté par le SMVVA. Ils visent notamment à augmenter la trame bocagère sur le territoire.
Il est ouvert aux agriculteurs pour des projets individuels de plantation, et aux communes, pour des projets collectifs.
Une aide technique, logistique et financière peut être apportée.
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Le samedi 4 février prochain à 13 h 30 a lieu un chantier collectif de plantation de haies chez une agricultrice des Martres-de-Veyre. Un créneau spécial pour les enfants est aussi prévu à 15 heures.
Prévoir une tenue adaptée (bottes, vêtements chauds…) et si possible apporter votre matériel de plantation : plantoir, pelle…
Si vous êtes intéressé(e), les inscriptions se font en ligne au lien suivant : inscriptions
Renseignements auprès des Haies du Puy-de-Dôme : 06 76 07 39 16
Mail : contact@haiesdupuydedome.fr
La présence d’un maillage bocager dense a de nombreux atouts :
Planter des haies est donc un acte gagnant-gagnant pour l’agriculteur et pour l’environnement.
Dans le cadre du Contrat territorial, les agriculteurs intéressés pour planter peuvent bénéficier d’un appui technique et logistique (définition et chiffrage du projet, achat groupé des plants) par la Mission Haies. Des aides financières sont également accordées pour la plantation par le Conseil départemental.
Si vous êtes intéressés par des plantations sur vos parcelles, n’hésitez pas à nous contacter.
Contact : Sylvie Alcouffe, tél : 04 73 39 13 97
Première radio européenne en France, euradio émet depuis la région nantaise, en FM, en DAB+ et sur le web.
Pour l'écouter, cliquez sur l'image ci-dessous.
* Opération est financée par les fonds européens du Leader Gal Val d'Allier.
Etude trame bleue Haute Monne : prospection de terrain sur les communes de Saulzet-le-Froid et du Vernet-Ste-Marguerite
Le SMVVA vient de lancer une étude sur la « trame bleue » (milieux aquatiques et zones humides) de la Haute-Vallée de la Monne, sur les communes de Saulzet-le-Froid et le Vernet-Ste-Marguerite, avec le soutien financier de la Région Auvergne Rhône Alpes, de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, et du Département du Puy-de-Dôme. Celle-ci a été confiée au cabinet d’études EMA Conseil.
Dans ce cadre, EMA Conseil est mandaté pour réaliser une prospection de terrain sur les ruisseaux et zones humides du bassin versant de la Haute Monne.
Les secteurs potentiellement concernés sont figurés sur la carte ci-dessous (réseau hydrographique et milieux humides).
La personne habilitée est Mme Luczyszyn Hélène ; elle circulera dans un véhicule de type fourgonnette (Peugeot Boxer), avec le logo ci-contre :
Elle parcourra à pied les bords de ruisseaux et milieux humides, entre 9h et 19h.
Merci de nous signaler par avance tout danger à éviter ou si en tant que propriétaire sur le secteur vous êtes opposé à ce passage.
Dates de la prospection :
La période prévue pour la prospection se situe entre le 25/10/2022 et le 01/11/2022.
Contact en cas de question ou problème :
Elisabeth Saillard (SMVVA) : 04 73 39 13 98 (elisabeth.saillard@smvva.fr)
Hélène Luczyszyn (EMA Conseil) : 06 33 36 12 09 (emaconseil2@orange.fr)
Pour plus d’informations, contactez Béatrice Malherbe, chargée de mission au SMVVA : 04 73 39 13 99 - beatrice.malherbe@smvva.fr
Le SMVVA met en place une gestion globale et concertée sur les rivières des 28 communes où il est compétent pour intervenir : les 27 communes de Mond’Arverne Communauté et le Vernet Sainte Marguerite.
Cette compétence est mise en œuvre dans le cadre du contrat territorial des 5 Rivières (CT5R) pour les bassins :
Le territoire comprend 8 masses d’eau superficielles : les Assats, l'Auzon, le Charlet, la Veyre, le Pignols et 2 lacs naturels : Lac d'Aydat et Lac de la Cassière.
Elles présentent un état écologique moyen à mauvais (voir carte ci-dessous).
Le programme d’actions consiste à satisfaire les objectifs du SDAGE. Il s’agit donc de rétablir et de préserver l’état des masses d’eau vis-à-vis des paramètres déclassants, qui relèvent de la qualité de l’eau et de problématiques liées à la fonctionnalité des milieux aquatiques.
Il comprend donc 3 volets :
- Volet A : préserver et améliorer la qualité de l’eau
- Volet B : préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques
- Volet C : garantir la mise en œuvre de la stratégie territoriale
Le programme d’actions découle de la stratégie élaborée sur le territoire. Il prévoit pour la période 2021 à 2023 des actions qui porteront en particulier sur :
- le développement de pratiques agricoles favorables aux ressources en eau et aux milieux aquatiques,
- la réduction des pollutions d’origine domestique (programme associé de travaux d’assainissement),
- la restauration des fonctionnalités des cours d’eau et des milieux humides (travaux de restauration du lit, des berges, de la végétation riveraine, actions en faveur du rétablissement de la continuité écologique…). Ces travaux font l’objet d’un arrêté préfectoral de Déclaration d’Intérêt Général en date du 29 mars 2021 (Arrêté N°20210571).
Animer, sensibiliser, suivre la qualité de l’eau et des milieux aquatiques et évaluer les effets des actions menées sont aussi au programme.
Son coût prévisionnel est évalué à 3 379 816 € euros TTC (hors programme associé Assainissement). Ils seront pris en charge à 47 % par l’agence de l’eau Loire-Bretagne, 10 % par le Département du Puy-de-Dôme, également signataire du Contrat, 5% par des fonds régionaux (au travers du Contrat Vert et Bleu piloté par le Parc des Volcans d’Auvergne) et des fonds européens pourront être sollicités. Les maîtres d’ouvrage apporteront un financement complémentaire.
Pour aller plus loin : voir la note de présentation du Contrat Territorial des 5 Rivières et télécharger le contrat.
Pour en savoir plus, contactez Elisabeth Saillard au SMVVA - Tél. : 04 73 39 04 68 - elisabeth.saillard@smvva.fr
Avant toute intervention sur la rivière, pensez à contacter le technicien ‘‘rivières’’ du SMVVA. Il pourra vous orienter dans vos démarches. En effet, certains préalables administratifs sont souvent nécessaires! (Déclaration - autorisation de travaux).
Pour savoir qui contacter en cas de pollution : cliquez ici
Code Rural et de l’Environnement : www.legifrance.gouv.fr
Pour plus d’informations, contactez Aurélien Mathevon, technicien rivières : aurelien.mathevon@smvva.fr
La présence d’un réseau bocager dense et fonctionnel présente de multiples intérêts, d’un point de vue environnemental :
D’un point de vue agricole aussi, la présence de haies fournit de nombreux services :
Pour tout renseignement, contactez Sylvie Alcouffe au 04 73 39 13 97 ou par messagerie sylvie.alcouffe@smvva.fr
Que vous soyez un particulier ou un professionnel, merci de prévenir instantanément et au moins 1 personne par structure ci-dessous.
Vous pouvez utiliser la nouvelle procédure de signalement mise en oeuvre dans le cadre de la MISEN (Mission Inter-services de l'Eau et de la Nature ) et disponible sur le site de la Préfecture à cette adresse http://www.puy-de-
En effet, le lit trop rectiligne d’une rivière recalibrée entraîne une augmentation de la vitesse du courant, ce qui provoque une érosion des berges et du lit. Les berges sont destabilisées et peuvent ainsi s’effondrer. Le lit s’enfonce avec pour conséquence l’abaissement et une réduction de la nappe d’eau sous-jacente ainsi que la déconnexion des zones humides.
L’eau n’est donc plus naturellement freinée et les crues se propagent plus vite vers l’aval, d’où un risque d’inondation accru.
La rectification des rivières a induit l’uniformisation des habitats aquatiques et la disparition des différents types d’écoulement nécessaires à la vie d’un cours d’eau. Les populations de Truite se sont effondrées, les cours d’eau ont perdu une partie de leur capacité d’épuration de l’eau…
Pour autant les conditions d’exploitations des parcelles agricoles n’ont pas réellement été améliorées par les travaux de rectification passés, l’eau étant toujours présente et les parcelles humides. Plus de 50 ans après le remembrement, des anciens méandres étaient toujours visibles.
Anciens méandres en eau au milieu d’une prairie de fauche (date de prise de vue : février 2018) - © SMVVA
Anciens méandres en eau au milieu d’une prairie pâturée (dates de prises de vues : mai 2017 à droite mai 2018 à gauche) © SMVVA
Aussi, l’objectif des travaux portés par le SMVVA était de restaurer les fonctionnalités de ces cours d’eau : faciliter le bon écoulement et l’épuration de l'eau, réhabiliter les habitats, améliorer les potentialités biologiques notamment piscicoles... tout en conciliant les activités agricoles, les cours d'eau se situant dans une zone d'élevage bovin lait (zone AOP Saint-Nectaire).
Reméandrage et renaturation
Selon les secteurs, il s’agissait soit de :
Travaux de renaturation (en violet) et de reméandrage (en bleu) en amont du secteur reméandré en 2010 (en jaune)@ SMVVA
Les travaux ont comporté, selon les tronçons, des opérations de terrassement de nouveaux chenaux et de remblaiement des anciens lits, le profilage de chenaux, la création de banquettes dans le lit de la rivière pour favoriser la formation d’un lit d’étiage et la diversité des écoulements, ou encore la pose de couches de graves sur le fond du lit (recharge sédimentaire) pour favoriser la vie piscicole.
Creusement d'un nouveau lit et réalisation d'une banquette dans le lit de La Narse (à gauche) @ SMVVA
La Veyre avant travaux (à gauche) et après travaux (à droite) @ SMVVA
Plantations / végétalisation
Les travaux été accompagnés d'opérations de génie végétal et de restauration de la végétation riveraine des cours d’eau (ripisylve) : plantation d’arbres (aulnes, frênes, merisiers, sureau, noisetiers), de boutures de saules prélevées sur site, végétalisation des banquettes minérales avec des hélophytes…
Les prairies et berges mises à nues pendant les travaux ont été réensemencées.
Reméandrage, plantations et mise en défens du cours d'eau @ SMVVA.
Création de mares
Lorsque la surface "piégée" entre l'ancien lit et le nouveau lit recréé de la rivière était de faible intérêt pour le pâturage, des mares ont été créés en accord avec les propriétaires et exploitants. Au total, ce sont 8 mares pour une surface d'environ 1600 m2 qui ont été réalisées.
La Narse avant travaux (à gauche) et après travaux (à droite) : méandre, mare et plantations sur La Narse @ SMVVA
Pont cadre routier réalisé sur le Labadeau au moulin de Saulzet (prise de vue : août/septembre 2018) - © SMVVA
Aménagement connexes agricoles
Les travaux devaient permettre le maintien des usages agricoles des parcelles. Pour ce faire, différents aménagements ont été réalisés : pose de passerelles en bois pour le bétail permettant le franchissement des méandres recréés, de clôtures pour empêcher le piétinement du cours d’eau par les troupeaux et les déjections directes dans la rivière, installation de bacs d'abreuvement, gués pour le passage des engins agricoles.
Méandre recréé sur la Veyre et passage à gué @ SMVVA
Ces travaux à visée écologique ont été menés évidemment dans le respect de l’environnement et des rivières (terrassements réalisés à sec et gestion des écoulements, pêche de sauvegarde des poissons, utilisation de végétaux locaux labellisés « Végétal Local », utilisation d’huiles végétales biodégradables pour les engins, gestion des déchets…). Ils ont nécessité un important travail préparatoire (débroussaillage et traitement de la végétation pour l’accès des engins, sondages et dévoiement de réseaux…).
Pêche de sauvetage réalisée en août 2018 avec la fédération de pêche 63 (photo de gauche). Les poissons capturés ont été relâchés sur un secteur exempt de travaux. Des dispositifs « anti-franchissement » (photo de droite) ont été installés temporairement durant les travaux pour éviter la recolonisation des secteurs en travaux - © SMVVA
Les travaux sont réalisés par le groupement d’entreprises GUINTOLI / TP LYAUDET / Société des Travaux de l’Environnement.
Revoir les travaux et leur avancée en images
Avancement des travaux au 20/12/2018
Avancement des travaux au 29/11/2018
Avancement des travaux au 08/11/2018
Avancement des travaux au 25/10/2018
Avancement des travaux au 11/10/2018
Avancement des travaux au 04/10/2018
Avancement des travaux au 27/09/2018
Avancement des travaux au 20/09/2018
Avancement des travaux au 13/09/2018
Avancement des travaux au 06/09/2018
Avancement des travaux au 29/08/2018
Un projet concerté
Près d’une année entière a été consacrée à la définition précise des travaux, au travers d’une étude projet, et à la concertation avec les riverains.
Tous les propriétaires riverains des parcelles ont reçu du SMVVA un dossier d’information et une demande d’autorisation de travaux sur leurs parcelles. Les plus concernés d’entre eux, ainsi que les exploitants agricoles, ont été rencontrés par le SMVVA sur le terrain pour expliquer l’objectif des travaux, leur nature et définir conjointement la localisation des aménagements. Une réunion publique a également eu lieu.
Le SMVVA a été accompagné par le bureau d’étude « Dynamique Hydro » pour formaliser le projet (levés topographiques, modèle hydraulique, définition des profils, rapport Projet…). Un comité de pilotage composé des acteurs locaux et des représentants des différentes administrations concernées a suivi l’étude projet.
Le projet a été réglementairement déclaré d’intérêt général et autorisé au titre de la loi sur l’eau par le Préfet du Puy-de-Dôme.
Pour plus d’informations, contacter le SMVVA (Tél. : 04 73 39 04 68) :
- Aurélien MATHEVON, technicien rivières du SMVVA ( aurelien.mathevon@smvva.fr)
- Elisabeth SAILLARD, animatrice du Contrat territorial Veyre ( elisabeth.saillard@smvva.fr)
Les différents contrats territoriaux sur la Veyre, l'Auzon et le Charlet ont permis depuis 2005 la réalisation d'un grand nombre de travaux dits "travaux rivières" pour la restauration et l'amélioration de la qualité des milieux aquatiques.
La réalisation de ces programmes de travaux sur le bord des rivières des vallées par une collectivité est possible après obtention d'une Déclaration d'Intérêt Général (DIG).
Le SMVVA a signé le 16 décembre 2020 un nouveau contrat : le Contrat Territorial des 5 Rivières pour les cours d'eau des Assats, de l'Auzon, du Charlet, de la Veyre et du Pignols.
Une nouvelle DIG pour la programmation de travaux de ce contrat a été obtenue en mars 2021.
Les premiers travaux ont alors été rapidement engagées dès le printemps 2021 sur les nouveaux territoires des bassins des Assats et du Pignols.
Ces travaux sont réalisés à l’aide d’entreprises privées spécialisées dans le domaine de l’environnement et suite à des appels d'offres sous maîtrise d'ouvrage du SMVVA.
Important : Les riverains des cours d’eau concernés par ces travaux doivent impérativement ramasser le bois coupé leur appartenant dans les plus brefs délais afin d’éviter tous problèmes lors d’une éventuelle crue. Merci de votre compréhension.
Un guide de sensibilisation du SMVVA est disponible sur simple demande. Vous pouvez également le télécharger ici.
Pour plus d’informations, contactez le SMVVA…
Cher(e)s ami(e)s,
Notre syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l’Auzon gère deux compétences : l’assainissement collectif sur 12 communes et la gestion des milieux aquatiques sur le territoire de Mond’Arverne communauté et une partie de la commune du Vernet Ste Marguerite (communauté de communes Massif du Sancy).
Notre première compétence, l’assainissement collectif, nous permet de collecter et traiter les eaux usées sur une colonne vertébrale d’Aydat aux Martres de Veyre en passant par Vic Le Comte et Mirefleurs. Le grand projet du mandat est l’amélioration de ce collecteur de transfert vieillissant. Nous projetons aussi une nouvelle station d’épuration aux Martres de Veyre pour assimiler l’augmentation des habitations connectées aux réseaux. Ces travaux répondront aux exigences de performance pour le bien de notre environnement territorial.
Notre deuxième compétence, la gestion des milieux aquatiques, passe par un Contrat Territorial des 5 Rivières. Grâce à cet outil multi-partenarial le SMVVA réalise :
Ces interventions sont de plus en plus importantes dans ce contexte de changement climatique où les ressources en eau sont d’autant plus fragiles.
Ce projet est d’envergure nationale puisqu’il est devenu site « pilote » pour tester une nouvelle méthodologie de suivi morphologique. Ce suivi est mené par l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) ainsi que ses partenaires techniques (Agence de l’eau Loire Bretagne, Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement, Fédération de Pêche du Puy de Dôme,…). Il a pour but d’améliorer les connaissances dans le domaine de la restauration physique morphologique des cours d’eau.
Le reméandrage de la Veyre s’inscrit dans une démarche globale d’intérêt général et d’amélioration de la qualité de l’eau à l’échelle de toute la vallée.
50 ans après…De 1 117 mètres de long après le remembrement agricole, la Veyre a retrouvé un linéaire de 1 641 mètres sur le secteur. Ainsi, 524 mètres de rivière avec une morphologie naturelle ont pu être recréés soit plus de 1 000 mètres de berges pour la biodiversité ».
Télécharger ici le dossier de « Synthèse » (Notice technique et plans de récolement).
Pour plus d’informations, contactez le SMVVA…
La zone humide du Lac d’Aydat est aujourd’hui considéré comme le « pôle environnemental » écologique et touristique à Aydat à seulement 20 minutes de Clermont-Ferrand !
Le lac d’Aydat, plus grand lac naturel d’Auvergne avec une superficie d’environ 60 hectares pour une profondeur moyenne de 7.4 m et maximale de 15 m, est aujourd’hui malheureusement réputé pour l’accélération de son eutrophisation, c’est-à-dire le développement excessif d’algues dû à l’enrichissement de l’eau par des éléments nutritifs (nitrates, phosphore). Ce phénomène naturel, accéléré par l’Homme, pourrait devenir à terme préjudiciable pour la qualité de l’eau, le tourisme et tout l’écosystème aquatique. De nombreux usages récréatifs et touristiques ont lieu sur le lac : pêche, baignade surveillée, randonnée, nautisme (canoë,pédalo, kayak, VTT) .
Aménagement inscrit dans le contrat de rivière « Vallée de la Veyre – Lac d’Aydat », l’ancienne zone humide du Lac d’Aydat, naturellement présente jusque dans les années 1960-1970 à l’entrée de la rivière « Veyre » dans le Lac, a pu revoir le jour.
Après une longue phase de préparation et de concertation avec de multiples acteurs, les travaux de réhabilitation de la zone humide du lac d’Aydat, portés par le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) ont démarré à la fin du mois de Septembre 2011 pour s’achever au mois de Mai 2012.
Ces travaux d’intérêt général visent un double objectif environnemental.
Cette zone humide a été comblée, sous environ 1 m de remblais, durant les années 1970 afin d’utiliser la surface pour un terrain d’entrainement de football, un parking et une aire de jeux.
Les travaux ont consisté principalement en du terrassement (déblais principalement) à l’entrée du Lac d’Aydat pour retrouver et remettre en fonctionnement la zone humide naturellement présente auparavant.
Les objectifs et les retombées recherchés par un tel aménagement sont multiples :
• | Limiter les apports de phosphore dans le Lac d’Aydat ; | |
• | Créer un pôle environnemental à l’amont du Lac d’Aydat en recréant une zone humide disparue; | |
• | Augmenter la valeur écologique du site en améliorant la qualité des habitats naturels par la création d’espaces diversifiés humides et en permettant le développement de végétaux variés et typiques des milieux aquatiques ; | |
• | Augmenter la valeur paysagère et mettre en valeur le site à l’aide d’aménagements destinés au public permettant la découverte du site. Ce site est fréquenté, tous les ans, par des milliers de touristes. |
Le rôle principal de la zone humide est celui d’une zone « tampon » c’est-à-dire d’épurer les eaux de « La Veyre » grâce à la présence d’une végétation adaptée.
L’apport d’éléments nutritifs, issus de l’activité humaine, en partie responsables de l’accélération de l’eutrophisation du lac, (détérioration d'un écosystème aquatique par la prolifération de certains végétaux) sera donc réduit. Cette évolution accélérée par l’homme est préoccupante pour la vie locale, la ressource en eau et les nombreux usages (pêche, canotage, zone de baignade,…). L’enjeu est donc de ralentir ce processus en stoppant l’entrée de ces éléments dans le lac par un aménagement recréant toutes les fonctionnalités naturelles épuratives d’une zone humide.
Des bassins en amont de la zone humide piègeront, par sédimentation, les matières solides chargées en nutriments.
L’ensemble de cette zone permettra aussi de recréer un milieu riche et important pour la biodiversité (faune, flore) du lac.
Afin de pouvoir comprendre le fonctionnement et profiter des atouts d’une telle zone humide des aménagements « touristiques et naturalistes » ont été mis en place. En effet, un cheminement de 230 m de pontons bois parsemé de passerelles et observatoires sur mares ou ornithologiques rendent la ballade du tour du lac ludique et agréable. L’essence de bois retenue pour ces aménagements est le Mélèze des Alpes car non traité chimiquement (pour respecter la qualité des eaux) et naturellement imputrescible.
De multiples espèces (oiseaux, insectes, amphibiens,…) peuvent maintenant être observées sur ce milieu nouvellement recréé.
Les déblais de la zone humide ont été valorisés pour la réhabilitation de l’ancienne carrière sauvage de Combegrasse exploitée illégalement durant quelques années et aujourd’hui située dans le site classé de la Chaine des Puys.
Bien que non labélisée « Tourisme et Handicap », cette zone reste accessible aux personnes à mobilité réduite (pentes inférieures à 4%, largeur et hauteur des aménagements d’observations adaptées).
La réalisation d’un tel chantier a fait l’objet de nombreuses demandes administratives pour respecter les réglementations notamment environnementales.
Les terrains du site de travaux de la zone humide ont été mis à disposition par la communauté de communes Les Cheires dans le cadre de leur compétence touristique sur le Lac d’Aydat.
Le projet a fait l'objet de plusieurs vidéos dont une réalisée par le SMVVA "Chronique d'une zone oubliée" et à retrouver sur la chaîne you tube du SMVVA
Suivi technique du projet :
Bureau d'études SINBIO / Paysagiste +2Paysage / Mairie d'Aydat /Établissement public à caractère industriel et commercial-Office de Tourisme LAVE / Les Cheires Communauté / Gergovie Val d’Allier Communauté / Agence de l’Eau Loire-Bretagne / Conseil Régional d’Auvergne /Conseil Général du Puy-de-Dôme / Agence Régionale de la Santé du Puy-de-Dôme / Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Auvergne / Direction Départementale des Territoires du Puy-de-Dôme / Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne / Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux Allier Aval / Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme / Fédération Départementale de la Pêche et de la Protection des Milieux Aquatiques du Puy-de-Dôme / Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques - Brigade Départementale et Délégation Interrégionale / Laboratoire de Biologie des Protistes des Cézeaux / Conservatoire des Espaces Naturels d’Auvergne / Ligue pour la Protection des Oiseaux d’Auvergne / Association de pêche du Lac d'Aydat / Association de pêche du murmure de la Veyre / Association Aquaveyre / Les herbiers universitaires de Clermont Ferrand.
Financements des opérations :
Agence de l’Eau Loire-Bretagne
Conseil Régional d’Auvergne
Conseil Général du Puy-de-Dôme
FEDER en Auvergne
La zone humide en quelques chiffres :
Surface des bassins de sédimentation : 4 700 m²
Surface de la zone humide : 17 000 m²
Surface total : 21 700 m²
Aménagements en bois : 230 m de pontons, 2 palissades d’observations ornithologiques de 45 m au total avec des trouées à différentes hauteurs pour une accessibilité tout public, un observatoire sur mare, un observatoire ornithologique fermé d’une capacité idéale de 10 personnes, 2 passerelles bois permettant le franchissement de zones d’écoulement d’eau.
Montant total des travaux : 685 000 € HT
La carrière de Combegrasse en quelques chiffres :
Volume de remblais apportés : 16 000 m3
Surface végétalisée par la technique d’hydroseeding : 5 500 m²
Terrassement : 38 445 € HT / Végétalisation : 1 700 € HT
Montant total des travaux : 40 145 € HT
Le ruisseau des Assats est un affluent en rive droite de l’Allier. Ruisseau de plaine, il résulte de la confluence des ruisseaux du Celet et du Bourboulon. Il prend sa source sur la commune de Busséol à 570 m d'altitude et conflue avec l’Allier sur la commune de Mur sur Allier à 320 m. Son linéaire est d'environ 22km dont 12 km de cours d'eau principal et 7 km pour le Celet.
Ce ruisseau a subi d’importantes dégradations anthropiques au cours des dernières décennies. Son tracé est ainsi devenu rectiligne et homogène sur la totalité du linéaire. Une partie du Celet avait été couverte au niveau de Lignat. Ses fonctionnalités naturelles en sont réduites et la qualité de l'eau et de ses habitats est dégradée. Le ruisseau enregistre également d’importants assecs et subit la présence de nombreux ouvrages de franchissements routiers, également sources de dégradation de son fonctionnement.
Ce ruisseau n’avait jamais fait l’objet de travaux jusqu'en 2021. Il nécessite sur certains tronçons des actions de restauration.
Le Syndicat Mixte de la Vallée de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) a étudié en 2019 avec le bureau d’études IRH, des solutions techniques réalisables pour commencer à améliorer la qualité physique, biologique et paysagère du ruisseau. L’objectif de cette étude était également de valoriser les milieux humides existants et l’un des rares « geysers » de la région en privilégiant l’accès et la pédagogie sur ces sites.
Ainsi en 2021, dans le cadre du Contrat des 5 Rivières, le SMVVA a lancé les premiers travaux de restauration de ce ruisseau
et 2 chantiers de restauration ont été mis en œuvre.
Chantier à Mezel : remplacement d’un ouvrage (busage infranchissable et détérioré) par un dalot permettant de restaurer la continuité écologique sur ce secteur. Voir photos ci-contre du secteur avant - après travaux et du chemin agricole remis en état.
Chantier à Lignat : remise à ciel ouvert d’une portion d’environ 100m de cours d'eau avec reformation d’un lit méandriforme adapté sur 2 tronçons et replantation d’une ripisylve. Pour valoriser le site, un cheminement piéton à vocation pédagogique le long du ruisseau a été créé. Sur ce cheminement qui mène jusqu’au geyser de la Gargouillère en passant par une passerelle piétonne en bois, 3 panneaux de communication ont été installés, réalisés par les élèves de l’école du village dans le cadre d'un projet pédagogique proposé par le SMVVA avec l'artiste Elza Lacotte. En complément 2 mares ainsi qu’un abreuvoir en descente empierrée et des clôtures pour stopper le piétinement des chevaux dans le cours d'eau ont aussi été réalisés.
Abreuvoir, clôtures, création de mares et Geyser de la Gargouillère
Les panneaux réalisés par les élèves de CE1-CE2 de l'école de Lignat en 2021-2022 (travail encadré par l'artiste peintre Elza Lacotte dans le cadre du projet)
Ces travaux ont été déclarés d’intérêt général par arrêté préfectoral.
Les propriétaires riverains du linéaire concerné par les travaux ont reçu un courrier d’information et de demande d’accord pour les travaux sur leurs parcelles. Des rencontres sur le terrain ont eu lieu avec les propriétaires qui le souhaitaient.
Ce projet permettra aux riverains, usagers et habitants du territoire de se réapproprier les enjeux environnementaux de ce secteur et les incitera à s’engager pour la préservation du patrimoine naturel, l’action ayant une valeur démonstrative. Il contribuera à la valorisation du territoire (restauration de l’état du cours d’eau et préservation de sites).
Ces travaux concourent à l’atteinte des objectifs de bon état des cours d’eau fixés par la Directive Cadre sur l’Eau.
Les travaux ont été confiés, sur appel d’offres, à une entreprise spécialisée.
Maître d’ouvrage et maître d’œuvre des travaux :
Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) - 13 rue principale - 63450 Saint Saturnin – Standard téléphonique : 04 73 39 04 68.
Entreprise intervenante : COLAS France avec 2 sous traitants (JD Paysages et Dauphin TP).
Montant prévisionnel des travaux : 127 986,24 € HT.
Partenaires financiers de l’opération aux côtés du SMVVA :
L'Agence de l'Eau Loire Bretagne et le Conseil départemental du Puy de Dôme participent financièrement aux travaux de restauration du cours d'eau. Les aménagements annexes du cheminement et de la valorisation pédagogique sont aidés dans le cadre du programme Leader GAl Val d'Allier (L’opération est cofinancée par l’UNION EUROPÉENNE dans le cadre du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : L’Europe investit dans les zones rurales).
C'était un jour de canicule mais le site de Chadieu offre beaucoup d'ombre. Les animations annoncées ont été adaptées pour se dérouler au frais et les bâtiments étaient également frais pour profiter de l'exposition.
La fréquentation a été moindre mais belle et les participants sont repartis enchantés.
Des élèves ont pu présenter avec fierté leurs productions à leurs familles, profiter mieux et plus longtemps des valorisations des autres classes, faire des photos et poursuivre le plaisir avec les animations parallèles proposées : de la balade contée et apparement très drôle avec "Le pêcheur d'oiseaux", de l'éveil des sens avec "Semis à tout va" et de la participation à la création d'une grande fresque avec les artistes plasticiennes Elza Lacotte et Julia Faure.
La fresque est si belle que nos élus ont souhaité la garder et l'accrocher dans la salle de réunion du SMVVA!
Quelques images de cette journée ci-dessous.
Le SMVVA, après avoir réactualisé le schéma directeur d’assainissement du réseau de transfert de la station d’épuration des Martres de Veyre d’une capacité de 32 600 EH, a décidé d’engager des travaux sur l’ouvrage de relèvement des eaux usées de Longues.
En effet il s’agit d’un poste structurant puisqu’il collecte 1/5 des effluents arrivant à la station d’épuration dont le débit relevé est de 1018 m3/jour.
En Amont de cet ouvrage sera constitué un bassin de stockage et de restitution qui permettra d’écrêter les volumes déversés dans le milieu récepteur au niveau du déversoir d’orage situé en amont. La capacité de cet ouvrage sera de 250 m3.
La conduite de refoulement existante en amiante ciment sera remplacé sur 750 ml.
Une première portion au niveau du pont de Longues et du pont SNCF sera réhabilitée par l’intérieur « technique du chemisage ».
La seconde portion sera faite de manière traditionnelle avec la mise en place d’un plan de retrait de l’amiante. La nouvelle canalisation sera mise en lieu et place de l’ancienne.
Le diamètre de la canalisation sera en Ø 250 mm.
Le Montant total de ces travaux s’évalue à 1 126 110 € HT.
Dans le cadre de ce projet le SMVVA a pu bénéficier de subventions de la part du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.
Le SMVVA, après avoir réactualisé le schéma directeur d’assainissement de la commune de Saint-Saturnin a décidé d’engager des travaux notamment dans le périmètre de captage d’eau potable des sources de MEGE et FRANCON.
l s’agit de travaux de création d’un réseau de collecte d’assainissement situé dans un périmètre de captage d’eau potable. Sont ainsi créés un collecteur de diamètre Ø 200 mm sur une longueur de 360 ml et un poste de relèvement avec son refoulement de diamètre Ø 90mm en PEHD* sur une longueur de 225 ml. Cet ouvrage électromécanique recevra l’ensemble des effluents de la commune afin de les refouler sur le réseau de transfert d’assainissement.
Le Montant total de ces travaux s’évalue à 284 000 € HT.
* PolyEthylène Haute Densité
Dans le cadre de ce projet le SMVVA a pu bénéficier de subventions de la part du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.
Travaux du Pignols, graines sauvages locales, programmes scolaires, cheminement piéton à Lignat et valorisation du site de Chazeron
Travaux de restauration du ruisseau de Pignols
Le ruisseau de Pignols n'a jamais fait l'objet de travaux et nécessite sur certaines portions des opérations de restauration. Un programme d'actions a donc été établi par le SMVVA dans le cadre du Contrat territorial des 5 Rivières signé fin 2020. La première tranche de travaux a démarré en octobre 2021, entre le village de Pignols et l'aval immédiat du pont de la Raquette (commune de Vic-le-Comte).
L'opération "Semez des fleurs sauvages locales en pieds de murs" est renouvelée en 2022.
Plus de 6000 sachets à disposition cette année à récupérer auprès de votre commune.
Les graines ont été produites, triées et mises en sachets par l'ESAT des CARDAMINES à Veyre Monton.
Un essai de production de nouvelles espèces est en cours au jardin de Pierre Fletz à Yronde et Buron.
En 2021/2022, 31 classes ont pu s'engager dans le programme programme d'animation scolaires du SMVVA. Il est proposé gratuitement aux écoles du territoire. 4 animations par classe au cours de l'année scolaire avec un animateur nature professionnel.
Compte tenu de la levé des restrictions sanitaires, 2 journées de restitution de toutes les classes en juin 2022 (plus de 700 élèves) est en cours d'organisation pour le mois de juin. Une exposition de leurs travaux, ouverte au grand public a été organisée le samedi 18 juin au Domaine de Chadieu.
Au cours de l'année, avec leurs enseignants, les élèves développent une des thématiques suivantes :
- La restauration des milieux aquatiques
- Nos petites plantes grandissent mieux sans pesticides
- Le bocage
- Eau et biodiversité du Val d'Allier
Le ruisseau de Pignols est un affluent de rive droite de l’Allier. Il prend sa source sur la commune de Pignols à 630 m d’altitude dans la forêt de la Comté et conflue avec l’Allier à 330 m d’altitude sur la commune de Vic le Comte. Il mesure 8,2 km de long. Il n’a jamais fait l’objet de travaux et nécessite sur certains tronçons des actions de restauration.
En 2021, dans le cadre du Contrat des 5 Rivières, le SMVVA a lancé des premiers travaux de restauration de ce ruisseau.
Sur ce linéaire, le ruisseau de Pignols présente différentes caractéristiques et problématiques :
- Une ripisylve (végétation riveraine) généralement vieillissante et non entretenue, ce qui ne permet pas la régénération naturelle, entraîne l’appauvrissement du peuplement et impacte ses fonctions écologiques.
- Un lit et des berges localement piétinés par le bétail, ce qui peut se traduire par une dégradation de la végétation rivulaire et une érosion des berges et du lit. Cette érosion génère des particules fines qui vont colmater le lit du ruisseau, et ainsi altérer des habitats aquatiques. Le piétinement par le bétail peut être également directement responsable de la destruction d’habitats et d’espèces aquatiques ainsi que d’une altération de la qualité de l’eau (matières en suspension et pollution bactériologique issue des excréments et urines des animaux).
- Une zone avec des chutes naturelles mesurant jusqu’à 18 m de haut, sur lesquelles se trouvent des sources pétrifiantes avec formations de travertins (concrétions calcaires). Il s’agit d’habitats remarquables, très localisés, d’une grande spécificité et fragilité.
Ces sources présentent un fort intérêt patrimonial (habitat rare dans la région et au niveau national, habitat communautaire Natura 2000).
Cette zone forestière de cascades avec des sources pétrifiantes est très fréquentée en période estivale. Cette fréquentation peut altérer ces habitats remarquables et pourrait aussi être à l’origine d’accidents (risque de chutes à certains endroits, chemin en dévers glissant…).
Face à ces dégradations ou menaces, des travaux de préservation et restauration ont été lancés sur cette portion du Pignols en octobre 2021 par le SMVVA. Après une pause hivernale, ils ont repris début mars 2022. Ils devraient être terminés début mai 2022.
Ces travaux visent à :
Restaurer la végétation rivulaire par :
• Une coupe douce et sélective de la ripisylve et l’enlèvement de bois morts gênants
• Un nettoyage des déchets présents dans le lit de la rivière et sur les berges
Aménager les berges et protéger le lit du cours d’eau par :
• La mise en défens du ruisseau : pose de clôtures pour supprimer le piétinement par les animaux et aménagement d’abreuvoirs et de passerelles pour le bétail pour concilier préservation du ruisseau et maintien des usages agricoles des parcelles riveraines
Préserver les sources pétrifiantes et sécuriser le site par :
• La pose de barrière bois et la stabilisation du chemin existant
• La pose de panneaux
Sur ce secteur sensible, il ne s’agit pas d’accroître la fréquentation par le public.
Ces travaux ont été déclarés d’intérêt général par arrêté préfectoral.
Tous les propriétaires riverains du linéaire concerné par les travaux ont reçu un courrier d’information et de demande d’accord pour les travaux sur leurs parcelles (soit plus d’une centaine de propriétaires contactés). Des rencontres sur le terrain ont eu lieu avec les propriétaires et les exploitants agricoles qui le souhaitaient.
Ce projet permettra aux riverains, usagers et habitants du territoire de se réapproprier les enjeux environnementaux de ce secteur et les incitera à s’engager pour la préservation du patrimoine naturel, l’action ayant une valeur démonstrative. Il contribuera à la valorisation du territoire (restauration de l’état du cours d’eau et préservation de sites).
Ces travaux concourent à l’atteinte des objectifs de bon état des cours d’eau fixés par la Directive Cadre sur l’Eau. Ils contribuent aussi aux objectifs de gestion du site Natura 2000 « Comté d’Auvergne - Puy Saint Romain » (FR8301049), la totalité du linéaire du ruisseau de Pignols étant une entité de ce site.
Les travaux ont été confiés, sur appel d’offres, à une entreprise spécialisée.
Maître d’ouvrage et maître d’œuvre des travaux :
Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon (SMVVA) - 13 rue principale - 63450 Saint Saturnin – Standard téléphonique : 04 73 39 04 68.
Entreprise intervenante : SARL Vergne-Poirot – Varennes 63790 CHAMBON SUR LAC.
Montant prévisionnel des travaux : 63 769.50 € HT.
Partenaires financiers de l’opération aux côtés du SMVVA :
L’opération "Restauration du ruisseau de Pignols et préservation du secteur des cascades" est cofinancée par l’UNION EUROPÉENNE dans le cadre du Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : L’Europe investit dans les zones rurales.
Projet innovant qui a pour objectif d'inviter les habitants du territoire à participer au zéro pesticide dans nos communes : au lieu de désherber, semez des fleurs sauvages locales en pieds de murs sur l'espace public.
Cette opération permet ainsi de préserver la qualité de l’eau et favorise la biodiversité.
Cette année, 15 espèces de plantes sauvages locales ont pu être produites, leurs graines récoltées, triées et mises en sachets par l'ESAT des Cardamines pour la distribution 2022 :
nielle des blés, sauge des près, matricaire inodore, sainfoin cultivé, jouet du vent, grand coquelicot, miroir de Vénus, silène à bouquet, silène visqueux, bleuet des moissons, chardon Marie, mauve sylvestre, brome des champs et aigremoine.
Plus de 6000 sachets individuels ont été préparés par l'ESAT* des Cardamines ainsi que 600 sachets de graines en mélanges (nielle des blés, sauge des près et bleuet des moissons) et des sachets de plus grandes quantités de graines pour les communes et le fleurissement des délaissés.
Ce printemps, les habitants du territoire pourront ainsi semer les graines en pieds de murs, sur l’espace public. Par ce geste, la population favorise la concurrence des herbes indésirables par des fleurs sauvages locales, participe à l’embellissement de l’espace public et limite les besoins d’intervention de désherbage des agents communaux, qui n'ont plus le droit d'utiliser des pesticides, tout en œuvrant en faveur de la biodiversité.
Après une récolte de nouvelles espèces sauvages du territoire au cours de l'été 2020 par le CBNMC, de nouveaux essais de production sont réalisés au jardin de Pierre Feltz à Yronde et Buron en 2021. La météo n'a pas été clémente et les essais sont reconduits en 2022. Cette année, vous pouvez toutefois déjà disposer de quelques sachets d'aigremoine et de brome des champs, nouvelles espèces produites.
Cette opération a valeur d'exemple et le SMVVA a été sollicité à de nombreuses reprises par d'autres collectivités souhaitant elles aussi distribuer des graines de fleurs sauvages locales. Pour pouvoir expliquer le montage de ce projet, si les conditions sanitaires le permettent, une présentation de la démarche menée sera organisée à la fin du printemps pour les collectivités limitrophes, intéressées et qui souhaitent se lancer dans un projet similaire.
Le projet porte également sur des essais de productions avec la rédaction de fiches d'itinéraires techniques pour la production de ces espèces sauvages, l'accompagnement technique pour la production, le tri et la mise en sachets des graines.
Pour rappel, cette opération a été initiée par le SMVVA au printemps 2016 pour aider les communes de son territoire engagées dans la « Charte d’entretien des espaces publics » à communiquer auprès de leurs administrés sur la non utilisation des pesticides. Dans un souci de préservation de la flore locale, les espèces proposées ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Elles sont adaptées au contexte pédoclimatique local et ne présentent aucun caractère ni invasif, ni trop concurrentiel vis-à-vis de la flore locale. Elles ont été choisies avec l’aide du CBNMC préférentiellement parmi les messicoles et des indigènes ornementales et en veillant à ce qu’elles ne présentent pas de risque de croisement génétique avec la flore endémique. Elles ont des caractéristiques de développement assez couvrantes pour être concurrentielles aux herbes indésirables.
* ESAT : Etablissement de Service d'Aide par le Travail
Financements :
Cette opération pilote est portée par SMVVA en partenariat avec le CBNMC, FREDON Auvergne Rhône Alpes et la DREAL Auvergne Rhône Alpes. Elle a été financée en 2018 par l’Agence de l’Eau Bretagne, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, le SMVVA et la DREAL Auvergne Rhône Alpes (pour la partie messicoles). La poursuite de l’opération depuis 2019 est financée par le SMVVA et des fonds européens du LEADER GAL VAL d’Allier du Grand Clermont.
Des terrains situés sur le site de l'ancien village de Chalus-les-Bussières au lieu-dit "Chazeron", ont été acquis par le SMVVA en 2018, dans l’objectif de mener à bien les travaux de restauration de la confluence du Charlet avec l’Allier. Les travaux d’aménagement et de sécurisation sont terminés.
Le site est ainsi valorisé et le cheminement permet de découvrir son patrimoine naturel et bâti.
Les bâtiments, une tour et une cave voutée, ont bénéficié de travaux visant à garantir leur préservation. Dans un souci de sécurité, ils sont désormais équipés de grilles qui en ferment l’accès aux visiteurs, mais pas aux petites bêtes, et notamment aux chauves-souris, qui espérons-le, y trouveront un gîte à leur goût !
Un cheminement de découverte « le sentier de la confluence » (environ 650 m) a été ouvert et équipé de panneaux d’information.
Ces travaux ont été réalisés sous la maîtrise d’ouvrage du SMVVA par les entreprises « Société de Travaux de l’Environnement » (Cournon d’Auvergne), Dutheil BTP (Chamalières), Philippe Datin (Ceyssat) et Charles Taillandier (La Renaudie). Travaux financés par les fonds européens du programme LEADER val d’Allier, avec le soutien du PETR du Grand Clermont.
Le site est accessible librement depuis la route menant au domaine / château de Chadieu (entre Corent et Authezat).
N’hésitez pas à vous y rendre pour une petite balade familiale ou entre amis afin de découvrir la forêt alluviale bordant la rivière Allier.
Le standard est ouvert du lundi au vendredi de 9H à 16H30 au 04 73 39 04 68.
En cas de problème urgent d’assainissement appeler directement le 0977 401 135.
SMVVA
Syndicat Mixte des Vallées
de la Veyre et de l'Auzon (SMVVA)
13 rue principale
63450 Saint-Saturnin
04 73 39 04 68
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